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Par J.B. le 24 Mai 2017 à 06:57
Le Panthéon et la rue Soufflot (image extraite de vues prises avec un stéréoscope pliable Le Merveilleux, éditées par E. L. D. Le Deley, Paris, vers 1900)
Les deux cartes dissemblables de la stéréoscopie (Le Merveilleux. E.L.D. vers 1900)
Quartier Latin (Léo Ferré)
Ce quartier
Qui résonne
Dans ma tête
Ce passé
Qui me sonne
Et me guette
Ce Boul' Mich'
Qu'a d' la ligne
En automne
Ces sandwichs
Qui s'alignent
Monotones
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
Chez Dupont
Ça traînait
La journée
C'était l' pont
Qui durait
Tout' l'année
L'examen
Ça tombait
Comme un' tête
Au matin
Sans chiqué
Ni trompettes
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
Cett' frangine
Qui vendait
Sa bohème
Et ce spleen
Qui traînait
Dans sa traîne
J'avais rien
Ni regrets
Ni principes
Les putains
Ça m' prenait
Comm' la grippe
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
Ce vieux prof
Qui parlait
A son aise
Très bien, sauf
Que c'était
Pour les chaises
Aujourd'hui
Un diplôme
Ça s' rupine
Aux amphis
Tu point's comme
A l'usine
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
Les années
Ça dépasse
Comme une ombre
Le passé
Ça repasse
Et tu sombres
Rue Soufflot
Les vitrines
Font la gueule
Sans un mot
J' me débine
J' ferm' ma gueule
Je r'trouv' plus rien
Tell'ment c'est loin
L'Quartier latin
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Par J.B. le 25 Mai 2017 à 10:36
Je vous invite au jardin du Luxembourg, familièrement appelé Luco par les nombreux étudiants en droit qui le fréquentent pour rêver, flirter ou potasser leurs exams’. Il s’agit encore de vues stéréoscopiques prises dans les années 1900, éditées par l’ancienne maison Ernest-Louis-Désiré Le Deley (ou E.L.D Paris).
Ces images sont suivies d'une poésie d'Erich Kästner, Jardin du Luxembourg, écrite en langue allemande en 1929.
Jardin du Luxembourg
Erich Kästner (1899-1974)
Ce parc se trouve tout près du paradis.
Et les fleurs fleurissent comme si on leur avait dit.
De petits garçons poussent de grands cerceaux.
De petites filles portent de grands rubans.
Ce qu’ils crient est difficile à comprendre.
Car la ville est étrangère. Elle s’appelle Paris.
Tous, même les hommes sérieux,
Le ressentent ici : la terre est une étoile !
Et les enfants ont de jolis noms
Et presque aussi beaux que sur les réclames.
Même les statues, le plus souvent des dames
Souriaient bien, (si seulement elles le pouvaient !)
Tintamarre et cris de joie volent à nos oreilles
Comme de la musique. Ce ne sont pourtant que des cris.
Des ballons s’enfuient en sautillant car ils sursautent
Un petit chien joueur se laisse taquiner.
De petits voleurs doivent se cacher,
Et les autres sont les gendarmes.
Des mamans lisent. Ou bien rêvent-elles ?
Et tressaillent quand quelqu’un a crié.
De minces demoiselles s’en viennent par les allées
Et sont jeunes et jettent des regards fort gênés
Etourdis sur la grâce de l’enfantement.
Et puis elles prennent peur, à ce qu'on dirait.
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Par J.B. le 22 Juin 2017 à 09:03
1 Jardin du Luxembourg. Vue stéréoscopique de 1868
2 Jardin du Luxembourg. Occupation par l'armée pendant la guerre de 1870-1871. Vue stéréoscopique de Hippolyte Blancard (1843-1924). Bibliothèque historique de la ville de Paris.
3 Palais du du Luxembourg: côté jardin. Vue stéréoscopique de 1875
4 Palais du Luxembourg: côté jardin. Vue stéréoscopique de 1875
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Par J.B. le 8 Juillet 2017 à 06:27
1 Vue sur le Palais du Luxembourg (CDV Photo 1865)
2 Vue sur le Palais du Luxembourg (Second Empire)
3 La fontaine de Marie de Médicis 1 (Second Empire)
4 La fontaine de Marie de Médicis 2 (Second Empire)