-
Par J.B. le 27 Juillet 2017 à 09:02
1. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
2. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
3. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
4. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
5. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
6. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
-
Par J.B. le 29 Juillet 2017 à 07:17
7. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
8. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
9. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
10. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
11. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget, v. 1902-1903
12. Le jardin du Luxembourg. Eugène Atget (circa 1890)
-
Par J.B. le 16 Août 2017 à 08:32
1. Jacques, Pierre et Jean Prévert avec leur mère Suzanne au jardin du Luxembourg, vers 1908 (photographie originale abîmée).
Jacques Prévert (1900-1977), après quelques années à Neuilly-sur-Seine et Toulon, s’installe avec ses parents et ses frères, à Paris, en 1907, au 7 rue de Vaugirard, près du Jardin du Luxembourg. Il passait son temps à y jouer et rêver. Il raconte : « à l’école de la rue de Vaugirard, j’attendais 4 heures, j’attendais le jardin : le Luxembourg…C’est là où, pendant des années, je devais passer mes vacances avant d’aller plus loin… Le Luxembourg, pour moi, c’était tout de même plus grand que le Bois puisque je pouvais aller m’y promener tout seul, mais l’herbe, sauf les pigeons et les jardiniers, personne n’avait le droit d’y poser les pieds. Cela devait appartenir à quelqu’un puisque les gardiens la gardaient, cette herbe… Lorsque la nuit tombait, les gardiens du jardin chassaient tout le monde au son du clairon ou du tambour… J’ai beau savoir que ce n’est pas grand-chose… mais ça me faisait mal et me donnait envie de pleurer. Ce clairon, ce tambour, nous poursuivaient, nous menaçaient en répétant sans cesse : « Fini de jouer, il faut s’en aller. » Et jamais rien dans cette musique pour nous rappeler que demain tout recommencerait. Heureusement, le lendemain, comme chaque jour, les grilles s’ouvraient et le jardin, comme la veille, nous dévoilaient ses coins les plus secrets » (source : https://jacquesprevert.wordpress.com/tag/jardin-du-luxembourg).
2. Jacques, Pierre et Jean Prévert avec leur mère Suzanne au jardin du Luxembourg, vers 1908 (photographie originale restaurée).
Jacques Prévert évoquera souvent le Jardin du Luxembourg où il faisait ses écoles buissonnières, comme dans son poème : Le baptême de l’air (Prévert, Recueil Histoires, juin 1946) :
Cette rue
autrefois on l'appelait la rue du
Luxembourg
à cause du jardin
Aujourd'hui on l'appelle la rue
Guynemer
à cause d'un aviateur mort à la guerre
Pourtant
cette rue
c'est toujours la même rue
c'est toujours le même jardin
c'est toujours le
Luxembourg
Avec les terrasses... les statues... les bassins
Avec les arbres
les arbres vivants
Avec les oiseaux
les oiseaux vivants
Avec les enfants
tous les enfants vivants
Alors on se demande
on se demande vraiment
ce qu'un aviateur mort vient foutre là-dedans.3. La plaque de la rue Guynemer, dans le 6ème arrondissement. Cette rue, qui va de la rue d’Assas à la rue de Vaugirard, longe le Jardin du Luxembourg. À l’origine, elle faisait partie de la rue Bonaparte, puis s’est appelée rue du Luxembourg. C’est un arrêté du 13 août 1918 qui lui a donné le nom de Georges Guynemer, l’un des pilotes les plus célèbres de la Grande Guerre, mort au champ d’honneur.
4. La rue Guynemer, devant les grilles du Jardin du Luxembourg, vers 1955 (photographie d’Izis Bidermanas [1911-1980]).
5. Jacques, Pierre et Jean Prévert
Jacques Prévert évoquera encore les charmes du Jardin du Luxembourg où il jouait avec ses frères Pierre et Jean dans son poème Vainement :
« Déjà au fond du square on entend le clairon / le jardin va fermer / le tambour est voilé / Vainement / Vainement / Le jardin reste ouvert pour ceux qui l’ont aimé. » (Prévert. Recueil Paroles, 1947).
-