•  

    Les professeurs de droit de l'université de Strasbourg en 1919

    Les professeurs de droit de l’université de Strasbourg en 1919 (fêtes inaugurales de l’université, les 21, 22 et 23 novembre 1919, honorées de la présence de Raymond Poincaré).


  •  

     

    Le 1er mai 1912 à Paris, meeting de la rue de la Grange-aux-Belles

    Le 1er mai 1912 à Paris, meeting de la rue de la Grange-aux-Belles. Participation pacifique d’un très jeune escholier (étudiant, en droit et en théologie en particulier) lisant le compte-rendu d’un article de presse syndicale de l'époque (Le Jeudi de la Jeunesse; Les Belles Images; La Jeunesse illustrée...)  sous la surveillance d’un gardien de la paix (Agence Rol. source : gallica.bnf.fr).

     

    Autrefois, la rue de la Grange-aux-Belles était un haut-lieu du syndicalisme. La CGT y résidait, au n° 33, depuis 1906, après son expulsion de la Bourse du Travail. En 1912, son local fut baptisé " Maison des Syndicats ".

     

     

     

     

    Manif du 1er mai : participation d'un très jeune étudiant

                                                  Muguet Porte-Bonheur du 1er Mai

     

     


  •  

     

     

    Edgar Faure. Professeur à la Faculté de droit de Dijon en 1962

    Installation solennelle à la Faculté de droit de Dijon du Président Edgar Faure par le doyen Jacques Dehaussy à l’ouverture de son premier cours d’histoire de droit (8 janvier 1962).

     

     

    Le Président Edgar Faure (18 août 1908-30 mars 1988), avocat à la Cour de Paris depuis 1929 et champion des portefeuilles ministériels sous la IVème République (deux fois président du Conseil et dix fois ministre ou secrétaire d’Etat), fut reçu, le 14 novembre 1961, premier au concours de l’agrégation de droit romain et d’histoire du droit.

     

     

    Il s’était inscrit à ce concours pour occuper le temps libre que lui laissait son mandat de Sénateur du Jura (avril 1959-février 1966), malgré les mises en garde de ses amis : « Si vous êtes reçu, on dira que c’est parce que vous êtes Edgar Faure, et si vous êtes collé on dira la même chose ». Il aimait par ailleurs raconter que son succès universitaire avait créé des drames au parti radical : « Figurez-vous, disait-il, que M… (une éminence radicale) s’est mis en tête de passer son certificat d’études… ».

     

     

    Toujours est-il qu’Edgar Faure fut nommé à la Faculté de droit et de sciences économiques de Dijon où il fut solennellement installé, le 8 janvier 1962, à l’occasion de son premier cours sur «  Les biens dans le droit romain et le vieux droit français », par le doyen de celle-ci, Mr Jacques Dehaussy.

     

     

    Cette expérience universitaire lui valut la chance ou la malchance d’être nommé, sous la Vème République, juste après les barricades estudiantines de mai 1968, ministre de l’Éducation nationale (cabinet Maurice Couve de Murville, 12 juillet 1968-20 juin 1969). Il put ainsi donner son nom à la loi d’Orientation de l’enseignement supérieur du 12 novembre 1968 qui supprima les facultés pour créer des unités d’enseignement et de recherche (U.E.R), remplacées, depuis la loi Savary du 26 janvier 1984, par des unités de formation et de recherche (U.F.R.).

     

    Quelques années plus tard, en 1972, Edgar Faure quitta la Faculté de droit de Dijon pour celle de Besançon où il n'eut guère le temps d'enseigner, dans la mesure où, élu président de l'Assemblée nationale (2 avril 1973-2 avril 1978), il devint le quatrième personnage de l'Etat.


  •  

     

     

    Professeur Pellegrino Rossi, Doyen de la Faculté de Droit de Paris de 1843 à 1845

                 1. Professeur Pellegrino Rossi, Doyen de la Faculté de Droit de Paris de 1843 à 1845

     

          Voici sans doute la photographie en noir et blanc la plus ancienne d’un professeur d’une de nos facultés de droit. Bien que non datée, cette photographie a assurément été prise sous la Monarchie de Juillet (1830-1848). En effet, elle représente le professeur Pellegrino Rossi, qui fut titulaire de la chaire de Droit constitutionnel de la Faculté de Droit de Paris de 1834 à 1848, année de son assassinat.

          La photographie est d’autant plus rare qu’elle a été prise dans les années 1840, époque des inventions photographiques de Louis Daguerre, lui-même décédé en 1851.

     

     

     

    L’assassinat du Professeur Pellegrino Rossi, à Rome, le 15 novembre 1848

                      2. L’assassinat du Professeur Pellegrino Rossi, à Rome, le 15 novembre 1848

     

         Pellegrino Rossi est né à Carrare, en Italie, le 13 juillet 1787. Naturalisé Français, le 13 août 1834, il fut assassiné à Rome, le 15 novembre 1848.

     

           Après ses études de droit à l’Université de Pise et à l’université de Bologne, il fut nommé professeur de droit dans cette dernière université. Il participa alors à l’expédition anti-autrichienne de Joachim Murat pour la reconquête d’un trône de Naples (devenu roi de Naples, le 1er août 1808, Murat fut battu par les Autrichiens en mai 1815, et dut fuir Naples). Après la chute de Murat, Pellegrino Rossi se réfugia à Genève, en Suisse, où il fut professeur de droit romain. 

     

     

          Puis, en 1834, sous la Monarchie de Juillet (1830-1848), il débuta une nouvelle carrière en France comme professeur d’économie politique au Collège de France et professeur de droit constitutionnel à la Faculté de droit de Paris (1834 à 1848), dont il fut nommé Doyen en 1843.

     

     

         L’année suivante, le roi Louis Philippe le nomma Pair de France et, en 1845, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège à Rome. Il démissionna, en conséquence, de sa charge de Doyen de la Faculté de Droit de Paris, tout en conservant sa chaire de professeur de droit, qu’il perdit suite à la Révolution de février 1848 qui chassa le roi Louis-Philippe et établit la Seconde République (1848-1852).

     

     

           Devenu député de Bologne (États romains),  il fut nommé Ministre de l’Intérieur des États romains par le Pape Pie IX. Peu de temps après, le 15 novembre 1848, victime d’un attentat politique, il mourut assassiné d’un coup de poignard porté par un jeune radical dans le Palais de la Chancellerie, à Rome.

     


  •  

     

     

    Les baisers d'étudiants de Robert Doisneau (1950)

    1. Les amoureux de Paris, Magazine Life, par Robert Doisneau (1950).

     

    La célèbre série des Baisers de Robert Doisneau (1912-1994) est issue d’une commande du magazine américain Life sur les amoureux de Paris au lendemain de la Libération.

    Les jeunes amoureux qui s’embrassent ne sont pas des personnes photographiées par surprise dans le Paris de l’époque.

    Il s’agit d’une mise en scène avec des étudiants en théâtre du cours Simon que le photographe avait rencontrés à la terrasse d’un café.

     

     

     

    Les baisers d'étudiants de Robert Doisneau (1950)

            2.  Le baiser de l’Hôtel de ville (Robert Doisneau. 1950) 

     

     

     

     

     

     

    Les baisers d'étudiants de Robert Doisneau (1950)

                 3. Le baiser du Pont Neuf (Robert Doisneau. 1950)

     

     

     

     

     

    Les baisers d'étudiants de Robert Doisneau (1950)

                      4. Le baiser sur le quai (Robert Doisneau. 1950)

     

     

     

     

     

    Les baisers d'étudiants de Robert Doisneau (1950)

                   5. Le baiser de l’Opéra (Robert Doisneau. 1950)

     

     

     

     

     

    Les baisers d'étudiants de Robert Doisneau (1950)

         6. Le baiser Passage Versailles (Robert Doisneau. 1950)





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique