• Quinze Présidents de la République diplômés en droit (1/7)

     

     

     

     

    Quand j'srai grand, j'frai mon Droit et Président de la République

    1. « Quand j'srai grand, j'frai mon Droit et Président de la République » (CPM [carte postale moderne, après 1970], éditée en 1987 par Ubique Group, n° 359, série PU).

     

    « C’est pas dur la politique comme métier ! Tu fais cinq ans de droit et tout les reste est de travers » (Coluche).

     

      Petit Homme deviendra Grand. Comment devient-on Président de la République ? Pour le savoir, il suffit d’étudier les biographies des Présidents de nos trois Républiques successives : soit 25 tranches de vie ! On y découvre au moins cinq bons trucs qui peuvent être cumulés pour accroître les chances d’être élu Chef d’État.

     

     

     

    Quinze Présidents de la République diplômés en droit (1/4)

    2. " Il y a trois classes d'hommes: ceux qui aiment la sagesse, ceux qui aiment l'honneur et ceux qui aiment le gain " (citation de Platon. Photo, années 1900).

     

       Mais avant de vous les présenter, je laisse ce jeune écolier, plein de sagesse, en costume marin du dimanche, vous donner la liste complète des vingt-cinq Présidents de la République, de septembre 1870 à aujourd’hui.

     

    Troisième République : de septembre 1870 à juillet 1940 (14 Présidents)

    1. Adolphe Thiers (1871 – 1873)

    2. Patrice de Mac Mahon (1873 – 1879)

    3. Jules Grévy (1879 – 1887)

    4. Sadi Carnot (1887 – 1894)

    5. Jean Casimir-Perier (1894 – 1895)

    6. Félix Faure (1895 – 1899)

    7. Émile Loubet (1899 – 1906)

    8. Armand Fallières (1906 – 1913)

    9. Raymond Poincaré (1913 – 1920)

    10. Paul Deschanel (1920 – 1920)

    11. Alexandre Millerand (1920 – 1924)

    12. Gaston Doumergue (1924 – 1931)

    13. Paul Doumer (1931 – 1932)

    14. Albert Lebrun (1932 – 1940)

     

    Quatrième République : du 27 octobre 1946 au 4 octobre 1958 (2 Présidents)

    1 Vincent Auriol (1947 – 1954)

    2 René Coty (du 16 janvier 1954 au 8 janvier 1959).

     

    Cinquième République : depuis le 4 octobre 1958 (9 Présidents)

     

    1 Charles de Gaulle (du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969)

    2 Georges Pompidou (1969 – 1974)

    3 Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981)

    4 François Mitterrand (1981 – 1995)

    5 Jacques Chirac (1995 – 2007)

    6 Nicolas Sarkozy (2007-2012)

    7 François Hollande (2012-2017)

    8 Emmanuel Macron (premier mandat : 2017-2022)

    9 Emmanuel Macron (second mandat : depuis le 24 avril 2022)

     

     

     

     

    Le rêve des jeunes garçons : la DS de fonction de l’Élysée

    3. Le rêve des jeunes garçons : la DS de fonction de l’Élysée (au fil des ans : DS 19, 21…, SM, C6, DS5, DS7 Crossback).

     

      Premièrement, il faut être un Homme (25 Présidents Hommes, 0 Présidente Femme). En effet, le Président de la République bénéficie d’une voiture de fonction attrayante : la DS, admirée de tous les passants, et à laquelle seuls les hommes s’identifient (les femmes préfèrent les voitures citadines de petit gabarit).

     

        Backporting du 8 août 2022. Avant l’apparition des premières automobiles de fonction présidentielle, l’accès à la Présidence de la République était réservé aux hommes porteurs de barbe et/ou de moustache, autre attribut masculin (les femmes à barbe ne pouvaient se présenter que dans les foires et les cirques). C’est la raison pour laquelle les présidents de la Troisième République portaient soit une moustache, soit une barbe, soit pour les plus audacieux les deux à la fois, (« Olivier observa l’album des Présidents de la République. Il y avait ceux à moustaches simples comme Casimir-Périer, Faure, Doumergue, Deschanel, Millerand, Lebrun, ceux qui avaient en plus une barbe : Mac-Mahon, Doumer, Grévy, Carnot, Loubet, Fallières, Poincaré… » (Robert Sabatier, Les Allumettes Suédoises, Albin Michel, 1969, chapitre 9). Seul, le premier d'entre eux, Adolphe Thiers, glabre mais rouflaquette, dut se contenter de laisser ses pattes de cheveux descendre le long des tempes jusqu'à la joue.

     

     

    Le rêve des jeunes filles : épouser un Président de la République

                 4. Le rêve des jeunes filles : épouser un Président de la République

     

      Substitut aux Cheffes d’Etat. Les Femmes peuvent toutefois accéder au statut de Première Dame, nom donné à l’épouse d’un Président de la République, lui-même Premier Homme de France (à ne pas confondre avec l’Homme de Tautavel !). Elles peuvent également accéder à la fonction de Chef de Gouvernement ou Premier Ministre, sous le titre de Cheffe de Gouvernement ou de Première Ministre (le site officiel, https://www.gouvernement.fr/le-premier-ministre, ignore ces termes féministes). Il en est ainsi, depuis 1871, de deux femmes : Édith Cresson, du 15 mai 1991 au 2 avril 1992, et, Élisabeth Borne, depuis le 16 mai 2022, souvent moquées par nos Hommes Politiques Franchouillards (à ne pas confondre avec l’association HPF créée à Marseille en 1885 pour l’accueil des femmes démunies).

     

     

     

     

    costume blanc d’un candidat romain à la vie politique sous l’Antiquité. Gravure originale de Jacques Grasset de Saint Sauveur [1757-1810]

    5. « Blanc comme neige » (costume blanc d’un candidat romain à la vie politique sous l’Antiquité. Gravure originale de Jacques Grasset de Saint Sauveur [1757-1810]).

     

       Deuxièmement, il faut être Blanc, et ce, non seulement depuis sa naissance, mais encore jusqu’à sa première candidature à la vie politique. C’est étymologique. En effet, le candidat nous vient tout droit de la Rome antique. Chez les Romains, celui qui briguait les charges et les fonctions publiques, en voulant changer de condition, mettait une robe blanche pour visiter ses électeurs. Il était devenu « candidatus », littéralement « blanchi », du mot « candidus » : blanc. Ainsi « vêtu de probité candide et de lin blanc », il était candidat.

     

     

     

    L’Assiette au Beurre, n° 205, du 24 novembre 1906, Les Classes dirigeantes, p. 4

    6. « Je vous présente un petit gaillard qui nous donnera bien de la satisfaction ! Hier, il s'est mis à pleurer en me voyant faire la paye aux ouvriers ! » (Dessin de Louis Malteste. L’Assiette au Beurre, n° 205, du 24 novembre 1906, Les Classes dirigeantes, p. 4).

     

     Troisièmement, il faut être issu d’une famille de la bourgeoisie plus ou moins haute, aisée et/ou dirigeante. Deux exceptions toutefois avec, sous la Troisième République, les Présidents Paul Doumer et Félix Faure, tous deux issus de familles ouvrières ou paysannes modestes*.

     

     * De la société montante : « Le père était paysan, ouvrier dans une manufacture, matelot sur un navire. Le fils, si le père a été laborieux et économe, sera fermier, manufacturier, capitaine de navire. Le petit-fils sera banquier, notaire, médecin, avocat, chef d'Etat peut-être » (Adolphe Thiers. 1848).   

     

     

     

    photographie de classe d’une école privée catholique. 1898. Musée national de l'éducation

    7. Une école de l’égalité sociable (photographie de classe d’une école privée catholique. 1898. Musée national de l'éducation).

     

       Quatrièmement, il est préférable d’avoir suivi ses humanités dans des établissements privés catholiques, le plus souvent sous l’égide de Jésuites. Cette pratique permet d’éviter aux enfants de la bourgeoisie de fréquenter les enfants du bas peuple et de la diversité, accueillis, « sans bourse délier », dans nos écoles publiques. Elle leur assure également un avenir entre le haut clergé, la haute finance et la haute politique (... Ils montent à l'échelle - haute, haute, haute... Charles Cros).

     

     

     

     

    Gustave Flaubert, à l’âge de neuf ans (d’après un dessin de Hyacinthe Langlois, 1895)

    8. Gustave Flaubert, à l’âge de neuf ans (d’après un dessin de Hyacinthe Langlois, 1895).

     « En tout cas, je ferai mon droit, je me ferai recevoir avocat, même docteur, pour fainéantiser un an de plus » (extrait d’une lettre, à son ami Ernest Chevalier, du jeune Gustave Flaubert qui, après avoir été reçu bachelier, prit ses inscriptions à l’Ecole de Droit de Paris, sans grande conviction).

     

      Cinquièmement et surtout, il faut avoir fait son Droit* à l’instar de quinze Présidents de la République sur vingt-cinq ! Par ordre d’entrée en scène : Adolphe Thiers, Jules Grévy, Jean Casimir Perier, Émile Loubet, Armand Fallières, Raymond Poincaré, Paul Deschanel, Alexandre Millerand, Gaston Doumergue, Vincent Auriol, René Coty, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande.

    *sur l’origine de l’expression « faire son droit » :

     

    http://droiticpa.eklablog.com/faire-son-droit-de-l-origine-d-une-expression-francaise-a185534806

     

     

     

     

    L’ennui naquit un jour de l’Université (chromo, vers 1900, Aux Deux passages. Nouveautés. Lyon)

    9. L’ennui naquit un jour de l’Université (chromo, vers 1900, Aux Deux passages. Nouveautés. Lyon).

     

     Premier cours de droit.  « Prenez note s’il vous plaît, je ne répéterai pas deux foigts : le mot droit du latin directum, subventisation de l’adjectif directus, s’écrit sans la lettre g, cinquième consonne de l’alphabet latin, entre le i, troisième voyelle de l’alphabet latin et le t, vingtième lettre de l’alphabet latin, à la différence du mot doigt issu du latin vulgaire ditus, lui-même issu du latin classique digitus ».

     

       Quatorze de ces quinze Présidents obtinrent leur licence ou doctorat à la Faculté de Droit (ou Ecole de Droit) de l’Université de Paris, place du Panthéon, en plein cœur du Quartier latin. Seul Adolphe Thiers, né à Marseille, fit son droit en province, plus précisément à Aix-en-Provence, faute de fac’ de droit à son époque dans la cité phocéenne.

     

     

     

    L’ancien amphithéâtre de l’Ecole libre des sciences politiques, rue Saint-Guillaume à Paris, fierté des années 1890

    10. L’ancien amphithéâtre de l’Ecole libre des sciences politiques, rue Saint-Guillaume à Paris, fierté des années 1890 (en 1933 furent entrepris des travaux à l’origine du grand amphithéâtre Bouty, du nom du Père fondateur de l’Ecole libre, dans les années 1870). 

     

    « La politique est… une science sans principes arrêtés, sans fixité possible ; elle est le génie du moment, l’application constante de la force, suivant la nécessité du jour » (Honoré de Balzac, Louis Lambert. 1832).

     

       Parfois le diplôme de droit de nos Présidents de la République est complété d’un diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris, dit Sciences Po, bien fréquenté par les sieurs un peu snob (par exemple : Paul Deschanel, Georges Pompidou, Jacques Chirac. François Mitterrand, Nicolas Sarkozy, François Hollande), et de bonne mémoire : « Le plus dur pour les hommes politiques, c’est de se souvenir de tout ce qu’il ne faut pas dire » (Coluche). 

     

     

     

    Ecole Polytechnique (chromo Au Bon marché. ND).

                        11 Ecole Polytechnique (chromo Au Bon marché. ND).

     

       « De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure » (Anatole France : Le petit Pierre. 1918). En revanche, nos aspirants à la Présidence de la République sont rarement reçus dans les deux grandes écoles françaises fondées en 1794 : l’Ecole Polytechnique, dite X (trois Présidents sur vingt-cinq : Sadi Carnot, Albert Lebrun, major de sa promotion, et Valéry Giscard d’Estaing), et l’Ecole Normale Supérieure, dite Normal Sup (Georges Pompidou y fut admis en 1931 après une khâgne au Lycée Louis-le-Grand, puis reçu, en 1934, 1er à l’agrégation de Lettres. Emmanuel Macron après avoir raté deux fois le concours d’entrée à Normal Sup se rabattit sur l’École Nationale d’Administration, dite ENA, moins sélective). D’autres, plus rares, furent diplômés de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (deux Présidents : Patrice de Mac Mahon et Charles de Gaulle), voire de grandes écoles de commerce comme l’ESSEC et HEC (un seul Président : François Hollande).

     

    « Le difficile n'est pas de sortir de l'X, mais de sortir de l'ordinaire » (Charles de Gaulle). 

     

     

     

    L’ENA toute nue  (couverture de l’ouvrage d’Odon Valler. Editions du Moniteur. 1977)

    12 « L’ENA toute nue » (couverture de l’ouvrage d’Odon Valler. Editions du Moniteur. 1977).

     

         « L’ENA est morte, vive l’ENA-INSP ». Il est vrai que le Général de Gaulle avait offert, en 1945, aux hommes politiques non admis dans nos deux plus célèbres écoles (X et Normal Sup), une solution de rechange avec l’École Nationale d’Administration (ENA), dont la suppression annoncée par le Président Emmanuel Macron, en avril 2021, s’est transformée en un simple changement de nom : Institut National du Service Public, dit INSP, au grand dam des jeunes athlètes de l’INSEP.

     

        « Les stages autorisent les grandes écoles qui l’imposent durant une scolarité à économiser les frais d’amphis, d’enseignants, d’éclairage et de chauffage » (Philippe Bouvard : Mes dernières pensées sont pour vous. 2017). Ainsi, sous la Cinquième République, furent énarques, plus souvent en stages qu’en cours (stage international de 4 mois, stage entreprise de 2 mois, et stage territoire de 5 mois, soit 11 mois sur les deux années d’études et de vacances), un très grand nombre d’hommes politiques :

    Quatre Présidents de la République : Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, François Hollande, Emmanuel Macron.

    Neuf Premiers Ministres : Jacques Chirac, Laurent Fabius, Michel Rocard, Edouard Balladur, Alain Juppé, Lionel Jospin, Dominique de Villepin, Edouard Philippe, Jean Castex.

    Quatre-vingt-dix-huit ministres, soit 14,6% des six-cent-soixante douze ministres et secrétaires d’Etat qui se sont succédé. 

     

     

     

    Le Petit avocat, Circa 1903 : série de 10 CPA éditée par les frères Neurdein

    13. « Il était un avocat, Tirelirerelire, tirelirelire, Il était un avocat, Tirelirerelire lon lon lon la… » (Le Petit avocat, Circa 1903 : extraite de la série de 10 CPA éditée par les frères Neurdein : http://droiticpa.eklablog.com/le-petit-avocat-serie-cpa-des-freres-neurdein-circa-1903-a148073224

     

       « Que tu sois battu ou content, ton avocat est toujours gagnant » (in. Gabr. Meirier. Trésor des Sentences. XVIème siècle). Toujours est-il que les études de droit permettent à nos jeunes Messieurs, souvent peu inspirés par les maths, les sciences, les lettres, les arts, les armes, et, aujourd’hui, l’informatique, de commencer une carrière d’avocat « pour défendre l’orphelin et la veuve, ou attaquer la veuve et l’orphelin » (légende d’une lithographie d’Honoré Daumier, Les Gens de Justice, parue dans le Charivari, le 1er septembre 1846).

           C’est ainsi qu’onze de nos vingt-cinq Présidents de la République ont endossé la robe d’avocat à 33 boutons en référence à l’âge de la mort de Jésus-Christ : Adolphe Thiers, Jules Grévy, Émile Loubet, Armand Fallières, Raymond Poincaré, Alexandre Millerand, Gaston Doumergue, Vincent Auriol, René Coty, François Mitterrand, et Nicolas Sarkozy.

     

     

     

    Discours aux citoyens (série CPA fantaisie politique)

                       14. " Votez pour moi ! " (série CPA fantaisie politique).

     

    1. Citoyens, ce n’est pas sans émotion que j’aborde cette tribune.

    2. À l’heure où le sort et l’avenir du pays sont une fois de plus déposés entre vos mains

    3. Il importe que les électeurs choisissent pour les représenter des hommes indépendants rompus aux affaires et pouvant avec autorité défendre leurs intérêts.

    Citoyens !  Je suis de ceux là…

    4. Vous ne pouvez faire un choix plus judicieux et placer en de meilleures et plus loyales mains la défense de vos intérêts.

    5. Partisan de la liberté, je la veux égale pour tous.

    6. Tout ce que j’ai d’énergie, je la consacrerai à la défense de vos droits ; je vous en donne ma parole.

    7. Citoyens, venant d’être interrompu dans l’exposé de mon programme, je vais vous relire ce que je viens de vous lire.

     

    « De beaux parleurs qui entrent dans la politique comme on entre au barreau, pour y gagner des rentes, à coups de phrases » (Emile Zola, Germinal, Septième partie, chap. 2. Edition originale de 1885 par Charpentier). Avec ou sans causes à plaider, ils peuvent alors bifurquer vers une autre vie, toujours au service de leur prochain. Non pas la vie associative à titre gratuit, réservée aux personnes altruistes, généreuses et désintéressées, mais la vie politique à titre onéreux. D’abord comme député (depuis le 1er juillet 2022, suite à une augmentation bien discrète : 7 493 euros brut par mois, contre 7 239 jusqu'alors, + 5 373 euros de frais de mandat par mois. Chaque année, la rémunération de nos 925 députés et sénateurs revient à plus d'un milliard d'euros au budget de l'Etat). Puis comme ministre, secrétaire d’État, voire sous-secrétaire d’État (très nombreux sous la Troisième République). Enfin, comble de gloire, ils peuvent accéder à la sinécure de Président de la République, grand maître de l’ordre national de la Légion d’honneur, assisté d’un millier de collaborateurs, dits « Equivalents temps pleins », difficiles à expliquer (parmi eux, sept dédiés à la Première Dame et une vingtaine de cuisiniers).

     

     

    « Ça me dégoutte la politique » (chromo, circa 1900).

                       15. « Ça me dégoutte la politique » (chromo, circa 1900).

     

        « Mon gentil toutou, viens t’prom’ner dehors avec moi avant la bagarre. Ils commencent à parler politique… ». Sauf erreur, aucun d’entre eux n’a partagé cette adorable pensée d’enfants « Ça me dégoutte la politique », enrichie d’une merveilleuse faute d’orthographe : dégoutte au lieu de dégoûte ! (parfois, ce sont les éditeurs et illustrateurs des chromos pour enfants dans les années 1900, qui faisaient involontairement des fautes d’orthographe !).

     

       « Le droit mène à tout, à condition d’en sortir » (blague d’étudiants à partir d’une citation d’Alphonse Allais : « La logique mène à tout, à condition d’en sortir »). Je vous propose donc, par fidélité à la thématique de ce blog (Nos Facultés de Droit), de découvrir les études, en particulier de droit, qui ont été effectivement suivies par nos élus à la fonction de Président de la République, sous la Troisième République (pages 2/5 et 3/5), la Quatrième République (page 4/5), et la Cinquième République (page 5/5).

     

        Ces pages seront agrémentées, dans la mesure du possible, de photographies anciennes représentant nos vingt-cinq Présidents dans leurs jeunes années, de leur berceau aux bancs de la Faculté de Droit de Paris (pour certains d’entre eux aux chaises du Jardin du Luxembourg ou aux terrasses des cafés du Quartier latin ; pour d’autres dans des manifestations ou sur des barricades d'étudiants). Je n’évoquerai pas leur parcours politique, puisque celui-ci est parfaitement présenté dans l’encyclopédie gratuite en ligne Wikipedia, grâce à ses contributeurs anonymes et bénévoles : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal