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Par J.B. le 14 Juillet 2018 à 07:00
1 Chaises du Jardin du Luxembourg vers 1815
2 Chaises du Jardin du Luxembourg en 1898 (photographie d’Eugène Atget. gallica.bnf.fr. Bibliothèque nationale de France).
Depuis le XVIIIe siècle, le Jardin du Luxembourg offre aux promeneurs non seulement des bancs, mais aussi des chaises et des fauteuils bien plus confortables.
En 1843, on dénombrait environ 1500 chaises et fauteuils dans les allées et au bord du grand bassin du Jardin du Luxembourg.
Le chaises appartenaient à des entrepreneurs privés auxquels la Direction des Domaines de la Seine avait concédé par bail " l'autorisation de tenir des chaises dans le jardin " (de 1872 à 1974, la concession des sièges était adjugée aux enchère publiques au plus offrant des entrepreneurs privés).
3 Chaises de la terrasse du Jardin du Luxembourg dans les années 1900.
4 Chaises du Jardin du Luxembourg, sur la terrasse
5 Chaise « à pied » du Jardin du Luxembourg en 1928
(photographie d’André Kertész).
6 Chaises du Jardin du Luxembourg dans les années 1950
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Par J.B. le 16 Juillet 2018 à 07:00
1 Chaisières du Jardin du Luxembourg (années 1900)
Jusqu’en 1974, les visiteurs du Jardin du Luxembourg (et des autres jardins de Paris) devaient acquitter aux chaisières qui se présentaient une taxe s’ils étaient installés sur des chaises ou des fauteuils.
Le billet, aussi appelé ticket après les années 1870, était valable pour toute la journée et toute l’étendue du jardin. Les visiteurs devaient même s’acquitter de la taxe s’ils venaient au Jardin du Luxembourg avec leur propre fauteuil pliant.
2 Chaisière du Jardin du Luxembourg (années 1930)
3 Chaisière du Jardin du Luxembourg (années 1950)
4 Billet des années 1900
En 1843, le prix du billet était de 10 centimes par chaise. Dans les années 1960, il s’élevait à 20 centimes par chaise, 40 centimes par fauteuil, et 60 centimes par fauteuil dit de repos. En 1974, la taxe a été supprimée.
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Par J.B. le 24 Juillet 2018 à 07:00
1. Jardin du Luxembourg : le coin des nounous
2. Jardin du Luxembourg : nounous et chérubins
3. Jardin du Luxembourg : nounous (Albert Edelfelt)
4. Jardin du Luxembourg : nounou
5. Jardin du Luxembourg : les nounous devant le kiosque (circa 1900)
6. Jardin du Luxembourg : les nounous au travail (photographie 1920)
7. Jardin du Luxembourg : les nounous aux landaux
8. Jardin du Luxembourg : les nurses aux landaux (photographie 1912)
9. Jeune garçon et sa bonne (André Gide, dans Si le grain ne meurt, relatait avec aigreur que très jeune enfant, dans les années 1870, sa grand-mère lui faisait porter une petite robe pour aller se promener au jardin du Luxembourg avec sa bonne Marguerite).
10. Mary Poppins : petite annonce pour une nounou
11. Mary Poppins : Ne dormez pas !
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Par J.B. le 27 Juillet 2018 à 07:00
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Par J.B. le 1 Août 2018 à 07:00
1. Le manège du Jardin du Luxembourg (Stéréoscopie 1880-1890)
2. Le manège du Jardin du Luxembourg (années 1900)
3. Le manège du Jardin du Luxembourg (années 2000)
Le Manège du Jardin du Luxembourg (juin 1906. Paris)
Rainer Maria Rilke (1875-1926)
Avec son toit et dans son ombre on voit tourner
pendant un court instant le troupeau de chevaux
bariolés, qui tous sont issus du pays
qui hésite longtemps avant que de descendre.
Certains d'entre eux sont attelés à des voitures,
mais ils affichent tous une allure martiale;
un lion rouge et méchant accompagne leur course,
et puis, de temps en temps, c'est un éléphant blanc.
Il y a même un cerf, comme dans la forêt,
sauf qu'il porte une selle et que sur cette selle
une boucle maintient une fillette bleue.
Le lion est chevauché par un gamin tout blanc;
de sa petite main brûlante il se tient ferme,
cependant que, le lion montre ses crocs, sa langue.
Et puis de temps en temps c'est un éléphant blanc.
Montés sur les chevaux ils passent et repassent;
aussi des filles, claires, trop vieilles déjà
pour ce jeu bondissant; tout en caracolant,
elles lèvent leurs yeux, ailleurs et nulle part –.
Et puis de temps en temps c'est un éléphant blanc.
Et tout cela se presse en hâte, vers sa fin
et ne fait que tourner et virer sans un but.
Un rouge, un vert, un gris défilent tour à tour,
et un petit profil qui à peine s'ébauche –.
Et parfois, se tournant vers nous, un beau sourire
éblouissant, heureux et tout abandonné
à ce jeu qui s'essouffle en son aveuglement...
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