• Du droit des écoliers à tricher (3/3. Films)

     

     

     Le Roman d’un tricheur (affiche du film sorti en septembre 1936, réalisé par Sacha Guitry, à partir de son roman, Mémoires d’un tricheur),

    25.  Le Roman d’un tricheur (affiche du film sorti en septembre 1936, réalisé par Sacha Guitry, à partir de son roman, Mémoires d’un tricheur, publié, en 1935, chez Gallimard).

     

    « Je suis né le 28 avril 1882, à Tortisambert, petit village bien joli du Calvados, dont on aperçoit le clocher à main gauche quand on va vers Troarn en quittant Livarot.

    Mes parents tenaient un commerce d'épicerie qui leur laissait, bon an, mal an, cinq mille francs de bénéfice.

    Notre famille était nombreuse. D'un premier lit, ma mère avait eu deux enfants. Elle eut, avec mon père, un fils et quatre filles. Mon père avait sa mère, ma mère avait son père -- ils étaient quittes, si j'ose dire -- et nous avions, en outre, un oncle sourd-muet.

    Nous étions douze à table.

    Du jour au lendemain, un plat de champignons me laissa seul au monde.

    Seul, car j'avais volé huit sous dans le tiroir-caisse pour m'acheter des billes -- et mon père en courroux s'était écrié : -- Puisque tu as volé, tu seras privé de champignons !

    Ces végétaux mortels, c'était le sourd-muet qui les avait cueillis et ce soir-là, il y avait onze cadavres à la maison.

    Qui n'a pas vu onze cadavres à la fois ne peut pas se faire une idée du nombre de cadavres que cela fait.

    Il y en avait partout... » (Sacha Guitry : Mémoires d’un tricheur).

     

     

    Le Roman d’un tricheur (film sorti en septembre 1936, réalisé par Sacha Guitry),

    26.  Le Roman d’un Tricheur (scène du film dans laquelle le tricheur, encore enfant, joué par Serge Grave [1919-1995], pénètre subrepticement dans l’épicerie de ses parents pour y voler de l’argent).

     

      Si vous avez manqué le début… L’histoire commence donc par le vol de huit sous dans le tiroir-caisse de l’épicerie de ses parents par l’acteur principal, le tricheur, alors âgé de douze ans, afin d’acheter des billes. Ce vol devait lui permettre d’exercer l’un des droits fondamentaux des écoliers, celui de jouer aux billes à la récréation (sur le Droit des écoliers de jouer aux billes, voir ma prochaine page). 

     

        Vous retrouverez des scènes de ce film sous ces deux liens :

     

    https://vimeo.com/169680760

     

    Le roman d’un tricheur (12 minutes 32).

     

    https://www.youtube.com/watch?v=rUEgGTKFNtw

    Présentation de film : Le Roman d'un Tricheur (4 minutes 32).

     

     

    Le Roman d’un tricheur (film sorti en septembre 1936, réalisé par Sacha Guitry),

    27.  Le Roman d’un Tricheur (scène du film dans laquelle le jeune tricheur, interdit de manger, est à table avec ses onze parents).

     

        Une fois son vol découvert, le jeune tricheur fut puni par son père qui le priva de champignons au repas de famille. Son vol, grâce à la punition qui s’ensuivit, lui sauva donc la vie, car les champignons d’une espèce toxique, cueillis par son oncle sourd-muet, entraînèrent la mort de ses onze parents de table.

     

     

    Le Roman d’un tricheur (film sorti en septembre 1936, réalisé par Sacha Guitry),

    28.  Le Roman d’un Tricheur (scène du film dans laquelle le soir de l’enterrement de ses onze parents, le jeune voleur réfléchit aux circonstances de cet événement).

     

       Devenu orphelin, la première nuit de notre tricheur fut quelque peu perturbée par ses pensées changeantes. D’abord triste d’être seul au monde, privé de ses onze parents, parce qu’il avait volé, il retrouva rapidement le sourire en considérant que, tout bien considéré, s’il n’avait pas volé et, pour cette raison, été puni, lui aussi aurait mangé les champignons vénéneux et trouvé la mort :

     

     « Oui, j’étais vivant parce que j’avais volé. De là à conclure que les autres étaient morts parce qu’ils étaient honnêtes ! Et ce soir là, m’endormant dans la maison déserte, je me suis fait sur la justice et sur le vol une opinion peut-être un peu paradoxale, mais que quarante années d’expérience n’ont pas modifiée. » (monologue du tricheur devenu adulte [joué par Sacha Guitry], à la terrasse d’un restaurant).

     

     

    Le Roman d’un tricheur (film sorti en septembre 1936, réalisé par Sacha Guitry),

    29.  Le Roman d’un Tricheur (scène du film où le jeune orphelin, devenu groom, découvre les gens riches dont il comprend pouvoir tirer de l’argent… par tous moyens !). 

     

      Mentir, voler, tricher: les clefs de la réussite ?  Sa mauvaise action (le vol) étant à l’origine d’un grand bienfait (sa survivance), cette pensée devint sa ligne de conduite future. C’est ainsi que, groom à l’hôtel de Paris de Trouville-sur-Mer, puis croupier dans un casino de Monaco, sa vie professionnelle devint celle d’un tricheur de talent, sans aucun scrupule et avec une chance insolente !  

     « Il y a cent façons de tricher, mais il n'y a guère que trois sortes de tricheurs.

    Tout d'abord, il y a le joueur qui triche - qui ne triche que parce qu'il joue. Qui le fait sans méthode, sans préméditation, d'une manière presque inconsciente, involontaire, et dont on sent très bien qu'il est parfaitement honnête en dehors du jeu.

     Il y a l'homme qui joue incorrectement parce qu'il est incorrect d'un bout à l'autre de la vie - et qui doit penser que ce n'est vraiment pas le moment de l'être.

    Enfin, il y a le tricheur de profession, conscient et organisé » (Sacha Guitry. Mémoires d’un tricheur. Extrait).

     

     

     

    L’élève Ducobu… le roi de la triche (affiche du film de Philippe de Chauveron, sorti en 2011)

    30. L’élève Ducobu… le roi de la triche (affiche du film de Philippe de Chauveron, sorti en 2011, avec Vincent Claude dans le rôle de Ducobu, Juliette Chappey dans celui de Léonie Gratin, et Élie Semoun dans celui de Monsieur Latouche, l’instituteur). 

     

    L’élève Ducobu, bande annonce (UGC Distribution):

    https://www.youtube.com/watch?v=g9ZKLW4i5gA

     

        « Monsieur Latouche, Ducobu copie sur moi ! » (phrase sans cesse répétée par Léonie lors des contrôles écrits). Plus de près de nous, la série de quatre films dédiés à Ducobu, un cancre, comme tel Dernier de classe, qui, après avoir été renvoyé d’une première école, se retrouve à celle de Saint-Potache. Assis à côté de la petite Léonie Gratin, éternelle Première de classe qui déteste les copieurs, il met en œuvre toutes les astuces possibles pour copier sur elle, tout en évitant d’être surpris par le redoutable instituteur, monsieur Latouche :

     

    L’élève Ducobu, sorti en 2011 ;

    Les Vacances de Ducobu, sorti en 2012 ;

    Ducobu 3, sorti en 2020 ;

    Ducobu président, sorti en 2020.

    Un cinquième film est annoncé pour 2024 : Ducobu passe au vert.

     

     

     

    L’élève Ducobu, un élève sachant copier (couverture du Tome 1, paru le 10 mars 2003

    31. L’élève Ducobu, un élève sachant copier (couverture du Tome 1, paru en 2003, sur un scénario de Benoit Drousie, dit Zidrou, et des dessins de Godi, tous deux belges).

     

        Je n’apprendrai à peu de gens que ces films sont tirés de la série éponyme de 27 albums de bandes dessinées non moins célèbres. Leurs pages de couverture sont présentées sur le site Le Lombard (éditions du Lombard jusqu’en 1989), accessible sous ce lien :

    https://www.lelombard.com/bd/ducobu

     

     

     

     

    Olsenbanden jr. På rocker’n (affiche du film norvégien d’Arne Lindtner Næss, sorti en 2004).

    32.  Olsenbanden jr. På rocker’n (affiche du film norvégien d’Arne Lindtner Næss, sorti en 2004).

     

      Mais sachez que la triche n’est pas l’apanage des écoliers francophones, qu’ils soient français ou belges. En effet, elle est également pratiquée par les écoliers norvégiens, héritiers des vikings, comme le rappelle la toute première scène du troisième des sept films consacrés à la sympathique bande nordique d’Olsen juniors.

    Vous trouverez cette scène en libre accès sous ce lien :

    https://www.youtube.com/watch?v=ibS-fUur5mM

     

     

     

    Olsenbanden jr. På rocker’n (image du film norvégien d’Arne Lindtner Næss, sorti en 2004).

    33.  Olsenbanden jr. På rocker’n (le professeur près d'Egon qui l'a appelé).

     

           Egon, pour aider ses copains à tricher au contrôle de mathématique, appelle le professeur chargé de la surveillance.

     

     

    Olsenbanden jr. På rocker’n (image du film norvégien d’Arne Lindtner Næss, sorti en 2004).

    34.  Olsenbanden jr. På rocker’n (le collage de l'antisèche sur la blouse du professeur). 

     

     De l’autre côté de la rangée, l’un des copains d'Egon colle discrètement au dos du professeur la solution du problème de math’

     

     

    Olsenbanden jr. På rocker’n (image du film norvégien d’Arne Lindtner Næss, sorti en 2004).

    35. Olsenbanden jr. På rocker’n (Kjell récupère l'antisèche). 

     

     

    … Puis, un troisième membre du groupe, assis au tout premier rang de la classe, récupère l'antisèche collée au dos du prof'.

       Mais, manque de chance, Valborg, une élève intègre, jalouse et/ou cafteuse, dénonce ce tour de passe-passe au professeur ! Ce dernier demande alors au coupable de se dénoncer. Le copain d'Olsen, qui avait collé l'antisèche, se lève aussitôt pour se désigner et ainsi protéger ses complices, qui obtiendront tous une excellente note à leur contrôle en ayant pu recopier l’antisèche ! Il sera puni plusieurs jours, « interné » dans l’école. Puis, après cette sanction, il retrouvera ses amis et formera avec eux un groupe de rock lequel, après maintes difficultés, remportera le concours de musique organisé par leur école au grand dam de son directeur hermétique au rock’n’roll !

     

     

     

    Не болит голова у дятла (affiche du film soviétique, de Dinara Assanova, sorti en 1974)

    36. Не болит голова у дятла (affiche du film soviétique, de Dinara Assanova, sorti en 1974).

     

        Dans ce film, en libre accès sur de nombreux sites dont plusieurs de Youtube (par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=B90qvttNp9Y), Sévène Mukhin, élève de septième année, surnommé Mukha, apprend à jouer de la batterie pour intégrer un groupe de jazz, tout en étant amoureux d’Ira, sa voisine de classe…

     

     

    Не болит голова у дятла (image du film soviétique, de Dinara Assanova, sorti en 1974)

    37. Complicité d’écoliers amoureux : Ira glisse à Mukha la réponse à la question qui lui est posée (image de la scène du film Не болит голова у дятла).  

     

        Mukha, interrogé en classe par sa professeure, est incapable de répondre. Aussitôt, sa voisine de table, Ira, lui glisse un papier avec la bonne réponse (dixième minute du film). Mukha en lisant discrètement l’antisèche peut alors répondre parfaitement à la professeure. Puis, il adresse un merveilleux sourire à sa complice de la triche, la belle Ira.

     

         « Tricheur ou Cafteur : that is the question » (à la manière de William Shakepeare). En faisant l’école buissonnière sur la toile avec les mots écoliers, tricheurs, copieurs, etc., je suis tombé sur un article, signé de Nastia Houdiakova, publié sur la site Web Causeur, le 5 novembre 2013, sous le titre : Le tricheur et le rapporteur : fable russe. En voici le lien :

    https://www.causeur.fr/le-tricheur-et-le-rapporteur-fable-russe-24856

     

       Sans surprise, on y apprend que la triche à l’école n’est pas le privilège des écoliers franco-belges ou norvégiens. Leurs lointains voisins, écoliers russes (российские школьники, selon mon traducteur en ligne) s’y adonneraient également avec grand talent comme en témoigne une scène de ce film Не болит голова у дятла. 

     

          « Le corbeau aura beau se laver, il ne deviendra jamais blanc » (proverbe danois). Mais, bien plus original, il est rapporté dans cet article de presse russe que l’école n’est pas un lieu où les élèves sont divisés en deux groupes : celui des tricheurs et celui des non tricheurs. Un troisième groupe, dont les membres relèvent d’ailleurs des deux premiers, est incontournable : celui des cafteurs, aussi dits mouchards, balances ou corbeaux ! C’est pourquoi, selon cet article, « L’organe russe supervisant le contrôle de l’éducation et des sciences, nommé « Rosobrnadsor » a présenté une ébauche de loi incitant les élèves à dénoncer ceux de leurs condisciples qu’ils auraient surpris à tricher ». Il s’agirait de l’ « une des solutions avancées pour éviter les fraudes lors du test de fin d’école « EGÈ », correspondant au Baccalauréat ». Pour le directeur de cet organe exécutif : « Si un élève triche à l’aide de son portable pour récupérer des informations tout le monde peut le dénoncer ». À cette fin, « il suffit de remplir un papier pré-distribué en début d’examen avec les informations utiles et de le glisser dans une petite enveloppe prévue à cet effet qui sera récupérée en même temps que les copies à la fin des épreuves ». 

     

        Chers visiteurs, j’ignore deux choses. D’une part, s’il était prévu dans cet avant-projet de loi une récompense pour le cafteur (médaille, argent, bonne note, diplôme…). D’autre part, si cette mesure est aujourd’hui actée dans la législation de l’Éducation nationale de la Russie.

     

     

    Un élève triche à l’examen final (image du court métrage de  Dhar Mann Studios).

    38.  Un élève triche à l’examen final (court métrage de Dhar Mann Studios. L’écran de gauche pour suivre l’enseignement à distance ; celui de droite pour jouer ou tricher… en même temps).

     

        J'ai également trouvé sur le site Youtube de Dhar Mann Studios, une amusante vidéo intitulée, en version française, Un élève triche à l'examen final (en version anglaise: Students cheats on final exam). Ce court métrage, de 8 minutes, a été vu plus de 34 millions de fois depuis le 2 juin 2021. 

    En voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=M3fEMJN462M

     

       Synopsis. Le jeune Mikey suit avec plusieurs autres élèves un enseignement à distance. Concrètement, les élèves sont connectés au site de leur professeur qui fait son cours et les surveille lors des examens.

       La mère de Mikey promet de lui acheter la nouvelle console de jeux PS5 s’il obtient la note maximale A à son examen final de maths. Il essaye alors de tricher au cours de cette évaluation à distance en désactivant momentanément son micro et sa caméra, pendant qu'il recherche en ligne sur un site quelconque les bonnes réponses. Lorsque Mikey rétablit sa connexion avec son professeur, il s’excuse en invoquant un bug informatique. Son professeur, très aimablement, l’invite à continuer son épreuve de maths.

       Quelques jours après, le professeur se présente au domicile de Mikey et remet à la mère de celui-ci sa copie d'examen corrigée. La note de Mikey est F, autrement dit 0/20. Le professeur déclare alors que Mikey a certes donné toutes les réponses correctes… mais que celles-ci proviennent toutes du site Web qu’il a lui-même créé pour piéger ses élèves tricheurs ! Et d’ajouter : « Vous voyez, depuis qu’on a commencé l’enseignement à distance, beaucoup d’enfants ont commencé à tricher. J’ai donc créé un site où j’ai posté toutes les questions de mon examen final, mais j’ai mélangé les réponses… Donc, mon petit Mikey, tu as échoué. On se revoit dans ma classe l’année prochaine. »

       Sa mère dit à Mikey : « Tu seras puni jusqu’à la fin de l’été. Ce qui signifie pas d’iPad, pas d’ordinateur et certainement pas de PS5 ». 

     

     

    L’Étudiante (affiche du film de Claude Pinoteau, sorti en1988, avec Sophie Marceau,

    39. L’Étudiante (affiche du film de Claude Pinoteau, sorti en1988, avec Sophie Marceau, Vincent Lindon, Jean-Claude Leguay, Elisabeth Vitali. Ce film n’évoque pas la question de la triche à l’Université).  

     

     Encore un Papy trop nul en informatique ! Chers visiteurs, je m’abstiendrai de rédiger sur ce site une page consacrée à la triche à l’Université, en particulier dans nos Facultés de Droit, pour au moins deux raisons. 

     

         D’abord, parce qu’étant à la retraite de mon métier de prof’ de fac’ depuis bientôt dix ans, je suis incapable de comprendre et de décrire les trucs informatiques d’aujourd’hui qui ont remplacé les techniques de fraude qui étaient encore en usage dans les premières années de notre siècle, comme les antisèches papiers, le recopiage mot à mot d’ouvrages de droit dans les bibliothèques universitaires, etc.

       Il paraît d’ailleurs que la fraude aux examens avec un Smartphone, que je n’ai pas repérée à sa naissance, serait désormais reléguée aux oubliettes grâce à des micro-puces auditives glissées au fond de l’oreille permettant aux étudiants de communiquer pendant les examens avec des complices extérieurs !

      Quant aux devoirs et mémoires rédigés chez soi, ils devraient beaucoup, disent certains médias, aux outils d’Intelligence artificielle. J’ignore tout de l’IA, si ce n’est, d’après des propos rapportés sur la toile, que certains d’entre eux réécriraient dans un style original des extraits de textes empruntés à des revues, livres et encyclopédies juridiques (à mon époque, le simple changement de style d’un paragraphe à l’autre dans une copie ou un mémoire suffisait pour me convaincre d'un plagiat).

     

      Ensuite, parce qu’il existe en ligne divers sites qui évoquent ce problème de la fraude aux examens à l’Université. C’est ainsi que le site des éditions Pamplemousses, qui s’adresse en priorité aux étudiants en droit, a publié, en mars 2023, les résultats d’une enquête réalisée au début de l’année auprès de 2 300 étudiants, enseignants et élèves-avocats (de nombreux médias ont mentionné cette enquête).

    En voici, un bref condensé :

     

     55% des étudiants ont triché pendant leurs études supérieures, soit plus d’un étudiant en droit sur 2 ;

    30% considère que reprendre la réflexion d’autrui sans en citer l’auteur et la source ne constitue pas de la triche ;

    1 étudiant sur 2 déclare avoir triché par peur de rater son diplôme ;

    60% des étudiants estiment que les mesures prises par leurs établissements contre la triche sont insuffisantes ;

    32% se sentent « dégoûtés » quand ils voient les autres tricher aux examens (31% sont indifférents) ;

    6% des étudiants ont déjà eu recours à des sites payants pour faire rédiger leurs devoirs ;

    58% sont incités à tricher en voyant les autres le faire.

     

     À très bientôt… Prochaine page, dans quelques jours : Du droit des écoliers de jouer aux billes (rubrique : enfants de jure), en images et cartes postales anciennes (ICPA).