• L’inégalité capillaire des écoliers et des étudiants

     

     

    L’inégalité capillaire des écoliers et des étudiants

            - C’est pas juste ! J’suis dernier en classe à cause de mes cheveux roux !

                     Jules Renard, dans le numéro du 20 octobre 1895 du Gil Blas illustré.

     

       Chers visiteurs, je viens de dénicher dans le bazar d’Internet, ce compte rendu, daté de l’an 1904, paru dans le quotidien Gil-Blas, d’une étude d’un éminent Professeur de l’Université de Lille, concernant les relations existantes entre la couleur des cheveux des élèves et leurs résultats. Elle permet de mieux comprendre pourquoi le p’tit Poil de Carotte du roman autobiographique de Jules Renard, publié en 1894,  précédemment présenté dans le Gil Blas du 20 octobre 1895,  était un cancre au fond de la classe, délaissé par ses profs’.

     

    Article de presse de 1904 :

    « Curiosités. Le Gil Blas (quotidien paru de 1879 à 1940) raconte qu’un professeur de l’Université de Lille a eu l’idée d’étudier les relations existantes entre la couleur des cheveux des élèves et les notes obtenus par eux :

    Pour la récitation, les   garçons à cheveux satins tiennent la tête. En revanche, ce sont les fillettes blondes qui savent le mieux leurs leçons.

    Pour le calcul, même avantage pour les petits garçons et les gracieuses blondines.

    Pour le style, triomphe des brunes.

    Les roux et les rousses tiennent la queue en tout.

    Pourtant les rousses, pour la conduite, sont mieux notées que les brunes, et pour la récitation elles distancent les… châtaines.

    D’une manière générale, chez les garçons, les bruns ont les meilleures notes.

     La palme, en somme, semble rester aux nuances intermédiaires… In medio virtus (de la maxime latine In medio stat virtus : Juste milieu, la vertu est éloignée des extrêmes, la vertu se tient au milieu)».