• Le 14 Juillet en chromos

     

     

     

     

    Le mât de Cocagne sur la place du village, un jour de 14 juillet (chromo Perles du Japon)

    1 Le mât de Cocagne sur la place du village, un jour de 14 juillet (chromo Perles du Japon).

     

     Mât de Cocagne : « mât lisse de fête populaire, planté en terre, parfois enduit d’une matière glissante, au sommet duquel sont accrochés des objets offerts comme prix à qui réussit à en détacher un en y grimpant » (CNRTL).

     

     

     

     

    La fête de la Fédération, 14 juillet 1790 (chromo Pernot)

                     2 La fête de la Fédération, 14 juillet 1790 (chromo Pernot).

     

       14 Juillet 1790. Près d’une année s’était écoulée depuis la prise de la Bastille. Le 14 juillet 1789 était considéré comme un jour qui avait commencé une ère nouvelle.

      L’Assemblée nationale, maîtresse de tous les pouvoirs, résolut d’en célébrer l’anniversaire par une grande fête. On proposa pour le 14 juillet une fédération générale de toute la France, où tous jureraient fidélité à la constitution.

      Lafayette, en tant que capitaine de la garde nationale parisienne, en fut nommé le chef. Sur le Champ-de-Mars où devait avoir lieu la fête, une grande activité régnait. 42 000 ouvriers y travaillaient sans relâche.

      Le 14 juillet, au matin, sur la place de la Bastille, un immense cortège se forme. Il se dirige à travers une foule considérable vers le Champ-de-Mars où chacun prend place. Déjà, sous un grand amphithéâtre, assis l’un à côté de l’autre, se trouvaient le Roi et le président de l’Assemblée nationale, entourés des ministres et des députés. Les côtés du Champ-de-Mars étaient occupés par des estrades où se trouvaient plus de 400 000 spectateurs. Au milieu, s’élevait l’autel de la Patrie, à cent pieds de hauteur, près duquel l’évêque d’Autun, Talleyrand, qui venait de célébrer le service divin, entouré de 300 prêtres revêtus d’aubes blanches et d’écharpes tricolores, faisait distribuer des oriflammes aux couleurs nationales. Lafayette à qui on avait confié la formule du serment à la Nation, à la Loi et au Roi, descend de cheval, monte à l’autel et en donne lecture. Le général, l’armée, le président, les députés crient : Je le jure. Le roi, la main tendue vers l’autel, prête serment à la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale ; à l’instant les bannières s’agitent, les sabres scintillent et le canon fait entendre ses bruits solennels.

      Après les célébrations officielles, la journée se poursuit, dans les jardins de la Muette, par un banquet de 22 000 couverts, qui ouvre la fête populaire : on se retrouve sur les ruines de la Bastille pour danser, porter des toasts et chanter. La fête, couronnée d'un lancer d'aérostats, durera jusqu'au 18 juillet.

     

     

     

     

     

    La République triomphante préside à la grande fête nationale du 14 juillet 1880 (chromo. Archives nationales : Musée de l’histoire de France)

     La République triomphante préside à la grande fête nationale du 14 juillet 1880 (chromo. Archives nationales : Musée de l’histoire de France).

     

     La loi faisant du 14 juillet une journée pour la Fête nationale française a été promulguée, sous la Troisième République, le 6 juillet 1880. 

     

     

     

     

    Le drapeau bleu, blanc, rouge (chromo)

                                     4 Le drapeau bleu, blanc, rouge (chromo).

     

     On raconte que trois jours après la prise de la Bastille, Lafayette aurait remis à Louis XVI, reçu à l’Hôtel-de-Ville, une cocarde tricolore, à l’origine de notre drapeau national tricolore : le blanc représentant la monarchie, le bleu et le rouge reprenant les couleurs de la ville de Paris.

     

     

     

     

    Le 14 juillet au village (chromo Chocolat Louis)

                                 5 Le 14 juillet au village (chromo Chocolat Louis)

     

     

     

    Défilé de jeunes enfants, sans masque ni passe sanitaire (chromo)

                  6 Défilé de jeunes enfants, sans masque ni passe sanitaire (chromo)

     

     

     

     

    Le bal populaire des pompiers le 14 juillet (chromo Palmin).

                              5 Le bal populaire des pompiers (chromo Palmin).

     

         C’est en 1837, dans le quartier parisien de Montmartre, qu’au retour du défilé militaire du 14 juillet, les sapeurs-pompiers suivis par des passants ouvrirent la porte de leur caserne pour en faire découvrir l’intérieur. Au fil des ans, le soir du 14 juillet toutes les casernes s’ouvrirent au public et furent le siège de démonstrations de gymnastique, de tirs de feux de Bengale, et de danses pour tous (les 13 et 14 juillet 2021, beaucoup de feux d'artifices ont été annulés et le port du masque anti-covid rendu obligatoire dans la plupart des bals).