• « Le Droit fait la Force » (devise de Guerre. 1914-1918).

     

     

     

     

    VICTOIRE ! 11 novembre 1918 : « Le Droit fait la Force » (devise de Guerre. 1914-1918)

    1. VICTOIRE ! 11 novembre 1918 : « Le Droit fait la Force » (devise de Guerre. 1914-1918).

     

        Droit et Force. Lors de la Première Guerre mondiale, les cartes postales, les discours et les ouvrages multipliaient les expressions assimilant le Droit à la Force rédemptrice (par exemple : Victor Basch, La guerre de 1914 et le Droit, édité en 1915 par la Ligue des Droit de l’Homme ; Émile Hinzelin, 1914, La Guerre du Droit illustrée. Paris, Librairie Aristide Quillet, 1915, 3 volumes).

     

     

     

     

     

     

     

    Le Triomphe du Droit (carte postale de Bonne Année entre 1914 et 1918).

                    2. Le Triomphe du Droit (carte postale entre 1914 et 1918).

     

     

        Le mot Droit, rehaussé d’un « D » majuscule, était alors assimilé à une valeur fondamentale, distincte du droit au sens des lois et des règlements. Sur cette carte postale ancienne de Bonne Année, éditée pendant la Grande Guerre, le Triomphe du Droit était illustré avec la Déesse de la Victoire portant le drapeau tricolore, et, à ses pieds, l'aigle, symbole de l'Empire allemand, et le casque à pointe (Pickelhaube), adopté par l'armée allemande.

     

       Je vous présenterai, dans quelques jours, dans la même rubrique « Maximes, dictons et mots bizarres » de ce blog, plusieurs chromos enfantins, édités à la Belle Epoque, illustrant des proverbes et des dictons populaires construits autour des deux mots droit et force : « La force prime le droit » « Force fait loi » ; « Force passe droit » : « La force reste au bon droit » ; « Force n’est pas droit »…

     

     

     

     

     

     

    Cinquantenaire de la République. Anniversaire de l’Armistice.  Cérémonie du 11 Novembre 1920 (photographie de presse. Agence Rol, BnF).

    3. Cinquantenaire de la République. Anniversaire de l’Armistice.  Cérémonie du 11 Novembre 1920 devant la Faculté de Droit (photographie de presse. Agence Rol, BnF).

     

     

        Le Char du cercueil du corps du Soldat Inconnu posé sur un affût de canon, recouvert d’un drapeau tricolore, et le Char portant une urne contenant le cœur de Léon Gambetta (1838-1882), homme-politique, membre du gouvernement de la Défense nationale (1870-1871), place du Panthéon, devant l’entrée principale de la Faculté de Droit (aujourd’hui, sièges des Universités Paris1 Panthéon-Sorbonne et Paris 2 Panthéon-Assas). 

     

      Les 8 et 9 novembre 1920, les députés et les sénateurs avaient en effet adopté les deux articles suivants :

    « Article 1er : « Les honneurs du Panthéon seront rendus aux restes d’un soldat non identifiés mort au Champ d’Honneur au cours de la guerre 1914-1918. La translation des restes de ce soldat sera faite solennellement le 11 novembre 1920 ».

    Article 2 : « Le même jour, les restes du Soldat inconnu seront inhumés sous l’Arc de triomphe ».