• Suspension des cours en amphis pour répondre au coronavirus

     

     

     

     

    Suspension des cours en amphis pour répondre au coronavirus

     

     

     Chers visiteurs, ce post pour vous rappeler que, presque quotidiennement, je mets à jour mon article publié le 21 août 2020, dans la rubrique « Droit au cœur », intitulé « Rentrée universitaire : Tout va très bien madame la Ministre », consacré à l’évolution du Covid-19 au sein de nos Universités et Facultés de Droit.

     

    En voici d’abord le lien :

     

    http://droiticpa.eklablog.com/rentree-universitaire-tout-va-tres-bien-madame-la-ministre-a201396492

     

     

     

    Et voici ensuite les trois dernières "mises à jour" :

     

       Mise à jour du 28 octobre 2020, 11 heures. « J’ai un peu mauvaise conscience pour ce retard…, mais mieux vaut tard que jamais.» Après le ratage complet de la rentrée universitaire dans des amphis bondés d’étudiants, la Conférence des présidents d’université (CPU), dans un communiqué du 27 octobre, vient d’inviter les pouvoirs publics à mettre en œuvre des mesures de sécurité élémentaires de sauvegarde de nos jeunes étudiants  « pour répondre à la montée de la deuxième vague de coronavirus », comme « la suspension des cours magistraux en amphithéâtres

     

           Nous connaîtrons peut-être la réponse de l’exécutif à ces propositions, ce soir, à 20 heures, lors de la nième allocution télévisée solennelle du Président de la République depuis le début de l’épidémie (la première datait du 12 mars dernier !).

     

    En attendant que le réveil sonne en haut lieu, voici le texte du communiqué de la CPU, publié par l’Agence France Presse et non relayé par les principaux médias :

     

    Pour répondre à la montée de la deuxième vague de coronavirus, la Conférence des présidents d’université (CPU) veut être force de proposition auprès du Gouvernement, en amont de nouvelles annonces. Pour faire de la jeunesse une alliée dans la lutte contre l’épidémie, alors même que les étudiants ont montré leur sens des responsabilités sur les campus, elle propose deux types de mesures et un soutien concret pour les étudiants. Ces propositions visent à limiter les forts risques que nous ne pouvons faire courir à notre jeunesse en termes de décrochage et de désocialisation. 

     

    Assurément, il faut tout faire pour lutter contre l’épidémie et ralentir la propagation du virus, et de nouvelles mesures s’imposent. Cependant, l’interdiction totale d’accès des campus aux étudiants comprend un risque, tant sur le plan humain que pédagogique, pour la formation d’une classe d’âge, notamment les plus fragiles parmi elle. Le décrochage massif et la désocialisation ne peuvent être les seules perspectives que nous offrons à notre jeunesse.

    En responsabilité et pour y répondre, la CPU propose deux types de mesure :

     

    Des mesures pour lutter contre la propagation du virus : 

    ·         Suspendre les cours magistraux en amphithéâtre.

    ·         Basculer massivement en enseignement à distance en baissant fortement la jauge d’étudiants en présentiel, avec un maximum de 25% des effectifs, tenant compte des capacités des salles de travaux pratiques ou dirigés, avec une présence par demi-journée, plutôt le matin, pour éviter les croisements de populations et garder un rythme journalier.

    ·         Renforcer le télétravail des personnels, dans le respect de la continuité du service public.

     

    Et des mesures pour le soutien aux étudiants : 

    ·         Privilégier, dans chaque établissement, l’accueil de publics fragiles, notamment les primo-entrants, les étudiants boursiers, pour éviter le décrochage.

    ·         Lutter contre la précarité étudiante en apportant la possibilité massive à des étudiantes ou étudiants déjà avancés d’être tuteurs, rémunérés par l’université, dont la mission sera du suivi à distance d’autres étudiants pour maintenir la socialisation.

    ·         Garder des tiers lieux accessibles et salles de travail disponibles dans le respect très strict de règles et de jauges pour les étudiantes et étudiants en situation de fracture numérique.

    ·         Organiser le « prêt à emporter » pour les Bibliothèques universitaires. Permettre les évaluations en présentiel avec des contraintes sanitaires fortes, sur le modèle de ce qui a été fait pour les concours, comme celui des études de santé, en fin d’année universitaire 2019-2020.

    ·         Maintenir l’activité de recherche sur place, avec les doctorants, mais avec développement fort du télétravail lorsqu’il peut être organisé.

     

         Les universités sont en première ligne pour combattre ce virus que ce soit avec nos chercheurs, avec nos étudiants de santé dans nos centres hospitaliers et universitaires. Elles le sont également, avec les étudiants et les associations étudiantes, en palliant les effets de la crise sanitaire, économique et sociale.

     

     

    Suspension des cours en amphis pour répondre au coronavirus

       

           À ce soir donc, 20 heures, pour entendre les annonces (ou l’absence d’annonces) du Président de la République concernant les mesures de restrictions dans les établissements d’enseignement supérieur, les universités et leurs facultés, pour faire face à la seconde vague de l’épidémie de coronavirus, et mieux protéger leurs étudiants et personnels enseignants, administratifs et techniques. 

     

     

     

     

    Le jugement de virus par les étudiants de Nantes (1921)

    Le jugement de Coronavirus par les étudiants en droit de l'Université de Nantes

     

     

           Mise à jour du 28 octobre, 21 heures 30. Le Président de la République vient d'annoncer que, désormais, "les cours en ligne des universités seront privilégiés au maximum partout où c'est possible". L'enseignement en présentiel, même avec capacité d'accueil limitée en zones d'alerte renforcée ou maximale, cède donc la place à l'enseignement en distanciel. Sans doute, demain sera-t-il précisé par le Premier ministre quels sont les cours et enseignements concernés: cours en amphis, cours en salles, travaux dirigés et/ou travaux publiques en salles?

     

          Mise à jour du 29 octobre, 19 heures 30. Le Premier ministre, Jean Castex, vient de donner les précisions suivantes: "Pour les universités, les cours devront être assurés en ligne. Seuls les travaux pratiques et enseignement professionnel nécessitant du matériel spécialisé pourront se poursuivre en présentiel. Les examens et concours auront lieu avec un protocole renforcé, les bibliothèques seront ouvertes sur rendez-vous et dans le respect d’une jauge. Les activités de recherche devront se poursuivre en télétravail quand cela est possible".

     

           Quant aux BTS et prépas (CPGE), en général hébergés dans les locaux du secondaire restant ouverts, nos Hauts responsables issus de l'ENA les ont une nouvelle fois complètement oubliés. Aussi, suite à des pressions nocturnes des jeunes concernés, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, s'est-il fendu d'une déclaration aux termes de laquelle les cours pour les BTS et prépas continueront à se tenir en présentiel, ce qui, concernant les prépas a provoqué immédiatement la colère de la Conférence des présidents d'université (CPU). Quant aux cours des IUT, qui sont une composante des Universités, ils se tiendront en présentiel, mais uniquement dans le cadre des travaux pratiques. On attend avec impatience la circulaire en cours de préparation du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.