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Université Paris X-Nanterre (UFR Droit et Science Politique)
Université Paris-X-Nanterre
(1964 : Université Paris X-Nanterre ; 2008 : Université Paris Ouest Nanterre La Défense ; 2016 : Université Paris Nanterre).
200, avenue de la République 92001 Nanterre cedex
tél. : 01 40 97 72 00
UFR Droit et Science Politique (DSP)
Tél. : 01 40 97 77 59
https://ufr-dsp.parisnanterre.fr/
1. Quartiers historiques de Nanterre
La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Nanterre a ouvert ses portes à la rentrée 1966, avec une annexe de la Faculté de Droit et de Sciences Economiques de l’Université de la Sorbonne, qui deviendra, plus tard, une UFR à part entière de la nouvelle université Paris X-Nanterre (aujourd’hui UFR Droit et Science Politique).
L’Université a été construite, dans la première ceinture de la proche banlieue de Paris, dans un quartier de Nanterre dit de « La Folie », sur un terrain d’une quinzaine d’hectares, s’étendant de la ligne de chemin de fer Paris/Saint-Germain-en-Laye à l’avenue de la République, et de la ligne Paris/Rouen à la rue des Grands-Buissons.
Ce terrain était occupé, depuis 1916, par un camp d’aviation militaire, plus connu sous le nom de « Camp de la Folie », au numéro 2 de la rue de Rouen.
Jusqu’en 1971, on se rendait à l’université de Nanterre par la ligne de banlieue Saint-Lazare/Saint-Germain-en-Laye, en s’arrêtant à la station « Nanterre La Folie. Complexe universitaire » (aujourd’hui « Nanterre Université » [SNCF et RER]).
2. Nanterre. Le Pont de la Folie et le château du Radis-Creux
De l’origine de « La Folie ». Avant la Première Guerre Mondiale, ces terres dites du « hameau de La Folie », qui étaient impropres à la culture, ont connu deux vocations.
D’une part, l’exploitation d’anciennes carrières souterraines dont était extrait le moellon, une pierre blanche à bâtir. Dans les années 1900, la dernière carrière en activité (la carrière Pascal) s’étendait encore sur plus de quinze hectares. Puis elle fut louée à des champignonnistes pour la culture des champignons de Paris.
D’autre part, l’édification, depuis le XVIIème siècle, par des nobles et des riches bourgeois de Paris, de quelques demeures luxueuses dont il ne reste guère de traces, hormis les ruines du château du Radis-Creux (parfois écrit château de Radis-Creux) visibles sur cette carte postale du quartier de la Folie des années 1900.
Le pont de la Folie a été intégré, en 1916, au terrain du camp d’aviation militaire de La Folie, sur lequel est édifié, aujourd’hui, l’Université de Paris X-Nanterre.
Les termes « La Folie » sont mentionnés depuis le XVIIème siècle dans divers manuscrits. Ils y désignent un vaste terrain de Nanterre sur lequel étaient édifiées de riches demeures (« Le mot folie a désigné [1690] une riche maison de plaisance ; le rattachement à folie a été justifié par l’idée de dépense extravagante liée à ces construction ». Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française).
Le mot « folie » a encore été utilisé pour désigner le bidonville établi, depuis 1953, à l’Est de Nanterre non loin de Courbevoie, sur un autre terrain d’une vingtaine d’hectares. Cet « îlot de La Folie » a disparu en 1971-1972.
3. Nanterre. Le Pont de la Folie (en couleur)
Tout ceci explique qu’il n’existe guère de cartes postales anciennes colorisées de l’ancien hameau de « La Folie » sur lequel est aujourd’hui bâtie l’Université de Paris X-Nanterre.
La seule photographie en couleur (et non colorisée) que j’ai pu retrouver est celle, ci-dessus reproduite, qui porte la mention « Nanterre-La Folie ». Elle représente le pont de La Folie surmonté d’un bâtiment bien désagréable à voir.
Je présenterai dans la rubrique des « Facultés de Droit d’Île de France » de nombreuses photographies des travaux de construction, d’une part, du camp militaire de la Folie dans les années 1916, d’autre part, de l’Université de Nanterre, dans les années 1964-1966.
En attendant, par fidélité à la rubrique « Annuaire des Facultés de Droit » de ce blog, que j’illustre de cartes postales anciennes colorisées par d’habiles « petites mains » à la Belle Epoque, je vous propose une ballade dans le Nanterre oublié des années 1900.
Ces vues sont étonnantes pour ceux qui connaissent bien la ville de Nanterre (pour moi : dix ans comme étudiant et quinze ans comme enseignant-chercheur; vingt ans comme résident d’une commune limitrophe !). En les découvrant, j’ai eu l’impression d’être plongé dans un roman de Stephan King : une ville pleine de charme, imaginée ou disparue !
4. Nanterre. Route de Paris (aujourd’hui, avenue Georges Clemenceau).
5. Nanterre. Avenue Henri-Martin
6. Nanterre. Place de La Boule et Rue du Mont-Valérien
7. Nanterre. Route de Cherbourg (aujourd’hui, avenue du Maréchal Joffre).
8. Nanterre. Place du Martray (aujourd’hui Place Gabriel-Peri).
9. Nanterre. L’ancienne Mairie
10. Nanterre. Cour d’Honneur de la Maison Départementale
Pour tout savoir sur la Maison Départementale de Nanterre dont l’ouverture remonte au 1er juin 1887, avenue de la République, je vous invite à lire et/ou télécharger gratuitement sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France, cette étude publiée, en 1900, par Victor Moulinet, inspecteur de cet établissement.
Victor Moulinet. La Maison Départementale de Nanterre
1 1. Nanterre. Le Pont des Anglais
Aujourd’hui, le pont des Anglais est le viaduc ferroviaire de Bezons qui franchit la Seine en prenant appui sur l’Île Saint-Martin, ancienne Île Fleurie, et relie, sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, les villes de Nanterre et de Bezons.
12. Nanterre. L’Île Fleurie (aussi appelée Île de la Morue ou Île Saint-Martin)
13. Nanterre. Moulin et Château des Gibets
Pour tout savoir sur le Moulin des Gibets et la propriété attenante, voici, en fichier PDF, l’excellente étude de Jeannine Cornaille de la Société d’Histoire de Nanterre.
14.http://histoire-nanterre.org/wp-content/uploads/2014/03/NI_SHN386.pdf
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