• Jardin du Luxembourg en estampes et aquarelles anciennes

     

     

     

    Vue du Palais du Luxembourg* du côté du Jardin (Estampe**. c. 1750)

    1. Vue du Palais du Luxembourg* du côté du Jardin (Estampe**. c. 1750. Daumont Jean-François, Paris, rue Saint-Martin, éditeur. Auteur non identifié. Source : BnF. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6949055q.item).

     

     

               *En 1615, Marie de Médicis fit jeter les fondements du Palais du Luxembourg. Il s’éleva sur le modèle du palais Pitti de Florence. Jacques Desbrosses en fut l’architecte. Il changea au cours des XVIIIème et XVIIIème siècles plusieurs fois de nom. Bonaparte en fit le palais du Consulat, et en 1800 le palais du Sénat conservateur. En 1801, on renouvela tous les arbres de la partie orientale du jardin, dont Chalgrin redessina les plans. En 1809, on y projeta de nouveaux changements qui furent exécutés en 1810 et 1811.

     

               Sous le Second Empire (1852-1870), les aménagements de grande ampleur de Paris par le baron Haussmann se firent largement aux dépens du Jardin du Luxembourg, dont une partie fut amputée. C’est ainsi que l’ouverture du boulevard Saint-Michel  — qui s'appelait alors « boulevard de Sébastopol» — et de la rue de Médicis le réduisirent au nord-est. Et, au nord-ouest, la démolition du couvent des Filles du Calvaire et l'élargissement de la rue de Vaugirard amènent  à recomposer les bâtiments entre le palais du Luxembourg et le petit Luxembourg. Quant à la pépinière du jardin particulièrement appréciée des Parisiens, elle fut supprimée pour permettre le percement de la rue Auguste-Comte.

         

          J'ai déjà publié sur ce blog un article paru dans Paris nouveau illustré, un journal périodique édité par L'Illustration, de 1864 à 1872, qui décrit le Palais du Luxembourg: 

    http://droiticpa.eklablog.com/le-palais-du-luxembourg-et-son-jardin-en-gravures-anciennes-a158537528 

     

            **L’estampe (du latin stampa : impression) désigne une image sur papier ou vélin obtenue par l’impression d’une planche (bois, cuivre, pierre…) préalablement gravée en taille douce et imprégnée d’encre spéciale. C’est la presse qui, appuyant la feuille contre le support marqué ou gravé, laisse l’empreinte sur le papier. L’estampe peut être réalisée en plusieurs exemplaires nommés « épreuves ».

     

     

     

     

     

    Vue d’optique du Palais du Luxembourg du côté du Jardin (Estampe. Milieu du XIXème siècle. Auteur non identifié)

    2. Vue d’optique* du Palais du Luxembourg du côté du Jardin (Estampe. Milieu du XIXème siècle. Auteur non identifié).

     

          *Une vue d’optique est une estampe réalisée à l’eau-forte qui, lorsqu’elle est regardée avec un appareil spécifique à lentille  (zograscope ou boîte d’optique), donne l’illusion d’un relief et d’une perspective accentuée.  

     

     

     

     

    Palais du Luxembourg du côté du Jardin (Aquarelle. XIXème siècle. Auteur non identifié)

             3. Palais du Luxembourg du côté du Jardin (Aquarelle*. XIXème siècle. Auteur non identifié). 

     

    *L’aquarelle est une peinture à l’eau fondée uniquement sur la transparence de ses couleurs, contrairement à la gouache qui est opaque.

     

     

    Jardin du Luxembourg par Christophe Civeton (Aquarelle. 1829)

    4. Jardin du Luxembourg par Christophe Civeton (Aquarelle. 1829. Source : BnF. Reproduit sur le site Wikipedia).

     

     

     

     

     

    Terrasse du Jardin du Luxembourg par Gaspard Gobaut (Aquarelle. 19ème siècle)

    5. Terrasse du Jardin du Luxembourg par Gaspard Gobaut (Aquarelle. 19ème siècle. Source : BnF. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40312339j).

     

     

     

     

    Terrasse du Jardin du Luxembourg par Hippolyte Destailleur (Aquarelle. 1840)

    6. Terrasse du Jardin du Luxembourg par Hippolyte Destailleur (Aquarelle. 1840. Source : BnF. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40312349v).

     

     

     

     

    Vue prise du Jardin du Luxembourg par Hyppolite Poterlet (Dessin à la mine de plomb aquarelle. 1847)

    7. Vue prise du Jardin du Luxembourg par Hyppolite Poterlet (Dessin à la mine de plomb aquarelle*. 1847. Source : BnF. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42367653f).

     

         *La mine de plomb aquarelle n’est rien d’autre qu’un crayon à dessin ou à papier de couleur qui permet un rendu aquarellé avec un petit pinceau.

     

     

     

    Vue du Palais du Luxembourg, siège du Sénat (gravure* exécutée en 1834 par Schroeder d’après un dessin de Charles Rauch [1791-1857])

    8. Vue du Palais du Luxembourg, siège du Sénat (gravure* exécutée en 1834 par Schroeder d’après un dessin de Charles Rauch [1791-1857]).

     

         *Le terme de gravure désigne l’ensemble des techniques qui utilisent l’incision ou le creusement d’un support en bois ou en cuivre pour reproduire par impression, après l’avoir enduit d’encre, un dessin artistique sur une ou plusieurs feuilles de papier. Quant au terme d’illustration, il est utilisé lorsque la gravure est utilisée pour mettre en valeur un texte dans un livre ou un journal.

     

     

     

    Vue du Palais du Luxembourg, siège du sénat, façade (gravure. 1828).

                               9 Vue du Palais du Luxembourg, siège du sénat, façade (gravure. 1828).

     

     

     

     

    Petites filles au Luxembourg par Alice Bailly* (Estampe. 1906)

    10. Petites filles au Luxembourg par Alice Bailly* (Estampe. 1906. Source : BnF. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45277751g). 

     

    *Alice Bailly est une femme peintre et graveuse suisse, née le 25 février 1872 à Genève et décédée le 1er janvier 1938. Vaudoise d’adoption, elle fut proche des mouvements avant-gardistes du début du XXème siècle (fauvisme, cubisme, futurisme…). Installée à Paris, elle a pu nous offrir ces deux estampes du Jardin du Luxembourg. Plus tard, elle réalisera des tableaux-laines composés de fils multicolores brodés en lignées parallèles sur la toile.

     

     

     

     

    Le Jardin du Luxembourg par Alice Bailly (Estampe. 1907)

    11. Le Jardin du Luxembourg par Alice Bailly (Estampe. 1907. Source : BnF. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45277805k).