• Jardin du Luxembourg tout près du paradis (stéréoscopies)

     

     

     

    Jardin du Luxembourg tout près du paradis (stéréoscopies)

     

    Je vous invite au jardin du Luxembourg, familièrement appelé Luco par les nombreux étudiants en droit qui le fréquentent pour rêver, flirter ou potasser leurs exams’. Il s’agit encore de vues stéréoscopiques prises dans les années 1900, éditées par l’ancienne maison Ernest-Louis-Désiré Le Deley (ou E.L.D Paris).

     

    Ces images sont suivies d'une poésie d'Erich Kästner, Jardin du Luxembourg, écrite en langue allemande en 1929.

     

     

     

     

    Jardin du Luxembourg tout près du paradis (stéréoscopies)

     

     

     

     

     

     

    Jardin du Luxembourg tout près du paradis (stéréoscopies)

     

     

     

     

     

     

    Jardin du Luxembourg tout près du paradis (stéréoscopies)

     

     

     

     

     

    Jardin du Luxembourg tout près du paradis (stéréoscopies)

     

     

     

     

     

    Jardin du Luxembourg tout près du paradis (stéréoscopies)

     

     

    Jardin du Luxembourg

    Erich Kästner (1899-1974)

     

    Ce parc se trouve tout près du paradis.

    Et les fleurs fleurissent comme si on leur avait dit.

    De petits garçons poussent de grands cerceaux.

    De petites filles portent de grands rubans.

    Ce qu’ils crient est difficile à comprendre.

    Car la ville est étrangère. Elle s’appelle Paris.

     

    Tous, même les hommes sérieux,

    Le ressentent ici : la terre est une étoile !

    Et les enfants ont de jolis noms

    Et presque aussi beaux que sur les réclames.

    Même les statues, le plus souvent des dames

    Souriaient bien, (si seulement elles le pouvaient !)

     

    Tintamarre et cris de joie volent à nos oreilles

    Comme de la musique. Ce ne sont pourtant que des cris.

    Des ballons s’enfuient en sautillant car ils sursautent

    Un petit chien joueur se laisse taquiner.

    De petits voleurs doivent se cacher,

    Et les autres sont les gendarmes.

     

    Des mamans lisent. Ou bien rêvent-elles ?

    Et tressaillent quand quelqu’un a crié.

    De minces demoiselles s’en viennent par les allées

    Et sont jeunes et jettent des regards fort gênés

    Etourdis sur la grâce de l’enfantement.

    Et puis elles prennent peur, à ce qu'on dirait.