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    Les Professeurs de la Faculté de Droit de Paris à la Belle Epoque

                     1. Les professeurs de la Faculté de Droit de Paris (caricature d’Adrien Barrère)

     

     

     

    Adrien Barrère, de son vrai nom Adrien Baneux, né en 1874 et mort en 1931, est l’un des plus célèbres caricaturistes français de la Belle Epoque, dans les années qui ont précédé la Grande Guerre. Il commença par étudier le droit à la Faculté de Droit de Paris, puis la médecine, avant de se tourner vers l’illustration et la caricature. Cette caricature des Professeurs de Droit en toge universitaire (ou robe) témoigne d’un souvenir quelque peu caustique de ses jeunes années estudiantines.

     

     

     

     

    Les Professeurs de la Faculté de Droit de Paris à la Belle Epoque

                 2. Les professeurs de la Faculté de Droit de Paris (caricature d’Adrien Barrère)

     

     

     

     

     

    Les Professeurs de la Faculté de Droit de Paris à la Belle Epoque

     

                                          3. L'examen de droit (caricature d'Adrien Barrère)

     

     

    À la Belle Epoque, nos jeunes Messieurs de l’École de Droit soutenaient deux thèses. L’une à la fin de leur troisième année de licence. L’autre pour le doctorat. Pour cette dernière épreuve, ils étaient « argumentés » par plusieurs professeurs et ils portaient une robe de serge noire (étoffe présentant de fines côtes obliques), semblable à celle des avoués et des avocats.

     

     

     

     

    Les Professeurs de la Faculté de Droit de Paris à la Belle Epoque

     

                         4. Gendarmes de très bonne compagnie (caricature d'Adrien Barrère)

     

     


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    II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge (476-888 ap. J.-C.)

    12. Écoliers au Moyen Âge dans une école monastique. Les élèves sont ici tonsurés. Parmi eux, des oblats, c’est-à-dire des enfants consacrés à Dieu et donnés par leurs parents à un monastère (l’oblation sera définitivement interdite au XVème siècle).

     

     

    Au Vème siècle, avec la fin de la domination romaine et les premières invasions barbares, les écoles gallo-romaines disparurent et furent remplacées par des écoles romano-chrétiennes sous l’emprise de l’église. Ces écoles prirent d’abord naissance dans les monastères pour éduquer de jeunes garçons, dès l’âge de 6 ou 7 ans, destinés ou non à la vie cléricale.

     

     

    II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge (476-888 ap. J.-C.)

                                                      13. Moines copistes travaillant dans un scriptorium

                                (enluminure extraite du Livre des Jeux. XIIIème siècle).

     

     

    En effet, à cette époque, les monastères constituaient de véritables foyers artistiques et culturels depuis que les moines, dits copistes, y copiaient à la main les manuscrits des œuvres classiques et des textes des Pères de l’Église, ainsi que, un peu plus tard, les livres de droit civil ou romain.

     

     

    II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge (476-888 ap. J.-C.)

    14. Page enluminée du Livre de Kells, aussi appelé Codex Cennanencis ou Grand Evangeliaire de Colomba.  Réalisé par des moines vers l’an 800, il est écrit en latin et contient les quatre évangiles.

     

     

    D’autres moines, les enlumineurs, ornaient les livres de peintures ou de dessins (certains moines étaient à la fois copistes et enlumineurs).  

     

     

    II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge (476-888 ap. J.-C.)

    15. Une école monastique au Moyen Âge. Le Maître, un moine à la tonsure romaine, tient à la main une férule pour affirmer son autorité. Il s’agit d’une petite palette de bois ou de cuire à l’extrémité plate et élargie avec laquelle il frappait la main des jeunes écoliers fautifs (Enluminure, XIVème siècle). 

     

     

    Les moines, convertis en maîtres d’écoles, enseignaient à leurs jeunes élèves la lecture, la grammaire, la logique, le calcul, le latin, le chant liturgique et, dans une moindre mesure, l’écriture. Quant au droit, il n’était pas enseigné. Toutefois, les écoliers pouvaient le découvrir sous deux aspects insolites : le châtiment corporel, d’une part, les beaux-arts, d’autre part. Les moines avaient en effet hérité des maîtres des écoles romaines (magister, grammaticus…) le droit de correction. Ils pouvaient donner des coups de spatule sur le bout des doigts de leurs jeunes élèves lorsque ceux-ci avaient commis une faute ou pour les aider à appendre leurs leçons par cœur.

     

     

    II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge (476-888 ap. J.-C.)

                     16Manuscrit juridique du Midi  de la France (XIIIème - XIVème siècle).

     

     

    Les moines devaient enseigner à ceux de leurs élèves dont ils avaient repéré la capacité à bien écrire et dessiner l’art des copistes et des enlumineurs de manuscrits. Devenus copistes, les jeunes moines, en reproduisant inlassablement à la main des manuscrits juridiques, pouvaient devenir de savants connaisseurs des règles juridiques qu’ils contenaient. 

     

     

    II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge (476-888 ap. J.-C.)

          17. Le Corpus Juris Civilis recopié à la main et enluminé par des moines (XIIème siècle).

     

     

    De plus, ceux qui accédaient à la fonction de bibliothécaire pouvaient, à ce titre, conserver les livres juridiques et en contrôler l’utilisation, comme le plus célèbre d’entre eux : le Corpus juris civilis de Justinien retrouvé par les juristes d’Italie du Nord au XIème siècle (v. VIII. La Faculté de Décret de la Sorbonne).

     

     

    II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge (476-888 ap. J.-C.)

    18. Pierre Abélard (1079-1142), qui fut élève dans une école monastique de Chartres, puis à l’école cathédrale de Paris, se fit moine à Saint-Denis en 1099. Il y fonda une école de rhétorique et de théologie. C’est alors qu’il fut confronté au courant réformateur monastique animé notamment par  Roscelin de Compiègne, un maître ès-arts libéraux, qui l’aurait eu pour élève. Roscelin lui rappela les paroles de Saint-Jérôme : « Le moine n'est pas fait pour donner des cours, mais pour se mortifier », avant de conclure : « Puisque tu enseignes, tu as cessé d'être moine » (Abélard est ici avec Héloïse, l’une de ses étudiantes qui lui donna un fils : Astrolabe).

     

     

    Les écoles des moines commencèrent à décliner au XIème siècle sous la pression de réformateurs monastiques pour qui un moine ne pouvait être en même temps un maître d’école. Elles furent progressivement remplacées par des écoles urbaines. Les unes indépendantes étaient créées par des clercs. Les autres épiscopales dépendaient des évêques et les enseignements y étaient donnés par des chanoines réguliers et des clercs séculiers.

     

     

    II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge (476-888 ap. J.-C.)

                                                                      19. Le Livre d’Heures en latin (XIVème siècle).

     

     


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    L'école au temps des Gaulois

    7. L’école au temps des Gaulois. Le magister ludi avec deux élèves et un esclave debout (Relief trouvé à Neumagen dans le land de Rhénanie-Palatina, près de Trèves).

     

    En 1964, France Gall connut un grand succès avec sa chanson Sacré Charlemagne au refrain envoûtant : « Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer l’école… C’est ce sacré Charlemagne. Sacré Charlemagne… »). Elle fut aussitôt contredite par les Professeurs d’Histoire du Moyen Âge qui lui attribuèrent un 0/20 avec l’annotation qui va de pair : « Une grande marge de progression ! ». Il est vrai que l’école existait bien avant la naissance de Charlemagne (v. 742). L’on y enseignait même le droit !

     

     

    Dieu et Dieu font Droit

    8. « Dieu et Dieu font Droit » (Obélix à l’école du druide Panoramix. Enluminure du XXème siècle).

     

    D’abord, dans la Gaule Celtique ou antique, depuis le IVème siècle av. J.-C, avec les druides (de « dru-wid-es » : qui signifierait : « très savant »).

     

     

    L'école du Druide

     9. Dans un village Gaulois, un druide transmet aux jeunes les connaissances qu’il a acquises de ses propres anciens (Image. 1957).

     

    En effet, de l’ordre sacerdotal possédant le Savoir et faisant la Loi, les druides étaient tout à la fois chargés du culte, de la justice et de l’éducation des jeunes gaulois. Dans leurs collèges sacrés, ils se devaient de transmettre à leurs élèves, destinés ou non à être druides, les règles de droit qu’ils connaissaient et appliquaient, à savoir les coutumes régissant les rapports des membres de leur tribu celtique respective.

     

     

    Un Maître d'école en Gaule romaine

     10. Un Maître d'école en Gaule romaine avec, sur l’épaule, une férule (palette de bois ou de cuir pour frapper les élèves en faute).

     

    Ensuite, dans la Gaule Romaine, après l’invasion de Jules César (58 - 52 av. J.-C), avec la multiplication des écoles publiques municipales gallo-romaines de trois niveaux : élémentaire pour les enfants âgés de 7 à 12 ans (apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul) ; secondaire pour les ceux âgés de 11-12 à 15 ans (étude de la grammaire et des auteurs classiques comme Ovide, Virgile, Salluste et Cicéron) ; et supérieur pour les meilleurs élèves âgés de 15 à 20 ans. Ces derniers y apprenaient non seulement l’art oratoire et la rhétorique, inspirés du modèle éducatif grec, mais la science juridique pour leur permettre de devenir avocat. L’enseignement du droit était confié à un master juris recruté sur concours.

     

     

    Les régions de la Gaule romaine

     11. Les régions de la Gaule romaine (carte de Jan Janson. 1657)

     

     


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    La Faculté de Droit de Paris en 1900

                                                                      4. La Faculté de Droit de Paris en 1900

     

     

         La première partie de cette histoire illustrée des Facultés de Droit en images, cartes postales et photographies anciennes est consacrée à la Faculté de Droit de Paris depuis son origine au Moyen Âge à sa disparition avec la dissolution de l’Université de Paris, le 31 décembre 1970. Cette partie (ou rubrique) sera divisée en soixante-dix  chapitres (ou articles, ou post !) publiés à intervalle régulier au cours des prochains mois.

     

         En voici la liste. Ils sont numérotés en chiffres romains pour rappeler que l’étude du droit n’est pas née au Moyen Âge, mais qu’elle existait déjà pour les enfants des familles aisées dans la Rome antique se destinant au métier d’avocat ou de jurisconsulte.

     

     

     

    Le jeune Cicéron lisant un livre

                         5. Le jeune Cicéron lisant un livre (fresque de Vincenzo Foppa, vers 1464) 

     

     

         C’est ainsi que Cicéron (106 av. J.-C.-43 av. J.-C.) étudia le droit sur le forum de Rome avec les jurisconsultes Scaevola l’Augure et Quintus Mucius Scaevol, dit le Pontife. Il fut un célèbre avocat avant de franchir les divers grades du cursus honorum de la magistrature publique et judiciaire : questeur, édile, préteur, consul.

     

     

     

    I, II, III, IV, V...

                                               6. I=1 ; V=5 ; X=10 ; L=50 ; C=100 : D=500 ; M=1000 

     

     

         I.      L’enseignement du droit en Gaule Celte et en Gaule Romaine

         II.    Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge 

         III.  Charlemagne et l'enseignement du droit

         IV.   Les Écoles du cloître de Notre-Dame de Paris

         V.     L’enseignement du droit dans les Écoles du cloître

         VI.   La naissance du Quartier Latin au XIIème siècle

         VII. L'enseignement du droit à Paris au XIIème siècle

         VIII. La promulgation des statuts de l'Université de Paris en 1215

         IX.    La fondation de la Sorbonne

         X.      La Faculté de Décret de la Sorbonne

        XI.     Les étudiants de Paris à l’Université d’Orléans

        XII.    La Faculté de Décret, rue Saint-Jean de Beauvais

        XIII.  Saint Yves : avocat des pauvres et patron des avocats

        XIV.  Saint Yves : étudiant en droit à Paris et Orléans vers 1270

        XV.   Refus de  Cujas d'une chaire à l'Université de Paris en 1576

        XVI. La Faculté des Droits au Collège Royal

        XVII. Sceaux de l'Université et de la Faculté de Droit de Paris

        XVIII. J.-G. Soufflot, l'étudiant en droit devenu architecte 

        XIX.    L'École de Droit en 1774, place du Panthéon 

        XX.      L'École de Droit en 1774 : la façade 

        XXI.    L'École de Droit en 1774 : l'intérieur  

        XXII. Leçon d'Histoire de France

     

        XXIII. Ouverture et fermeture de l'Ecole de Droit (1789-1802)

     

        XXIV. Le maintien des Ecoles privées de Droit sous la Révolution

     

        XXV.   Réouverture de la Faculté de Droit de Paris en 1805

     

        XXVI. Les diplômes de la nouvelle Ecole de Droit de Paris

     

        XXVII. Une Faculté de Droit subordonnée à l'Etat depuis 1806

     

        XXVIII. Choix et fonctions des premiers Doyens

     

        XIX.       Onze Doyens de la Faculté de Droit de Paris au XIXe siècle

     

        XXX.      L'affaire Nicolas Bavoux... Bah vous ! (1819)

     

        XXXI.     La Faculté de Droit de Paris (L'Illustration, 1847)

     

        XXXII.    Les chaires de la Faculté de Droit de Paris au XIXème siècle

     

        XXXIII.  Le Seyllier et Ortolan, des professeurs imposés par l'Etat

     

        XXXIV.   Les professeurs Paul & Charles Gide, et le jeune André

     

        XXXV.     Professeur Gustave Émile Boissonade de Fontarabie

     

        XXXVI.   La Faculté de Droit en 1888 par Louis Rousselet

     

        XXXVII.  La Faculté de Droit par Pérot et Gustave Doré

     

        XXXVIII. Construction du Grand Amphithéâtre de 1828 à 1831

     

        XXXIX.      Les travaux d'agrandissement de 1876 à 1900

     

        XL.              La Bibliothèque de Droit, rue Cujas (1/3)

        XLI.            La Bibliothèque de Droit, rue Cujas (2/3)

        XLII.           La Bibliothèque de Droit, rue Cujas (3/3)

        XLIII.         Fonds de droit d'autres bibliothèques de Paris

        XLIV.          Fonds de droit des B.I.U. Sainte-Geneviève et Sainte-Barbe

     

        XLV.           La Faculté de Droit de Paris par les frères Neurdein (CPA 1900)

        XLVI.         La Faculté de Droit de Paris par Léon & Lévyy (CPA)

        XLVII.        La Faculté de Droit de Paris par d'autres éditeurs de cartes postales des                           années 1900.

     

        XLVIII   (ou 48) :    Emile Accolas, Doyen virtuel sous la Commune (1871)

        XLIX  (ou 49) :        Quatre Doyens de 1899 à 1922

        L  (ou 50) :                Manifestations étudiantes entre 1909 et 1922

     

         LI    (ou 51) :     La Faculté de Droit de Paris et la guerre de 14-18 (1/4): les étudiants  festifs d’avant-guerre, la loi des Trois ans, et la mobilisation des étudiants sous les drapeaux.

         LII (ou 52) :    La Faculté de Droit de Paris et la guerre de 14-18 (2/4): les Professeurs sous les drapeaux et les Professeurs en poste.

       LIII  (ou 53) :  La Faculté de Droit de Paris et la guerre de 14-18 (3/4) : la lente démobilisation des étudiants en Droit.

        LIV  (ou 54) :   La Faculté de Droit et le guerre de 14-18 (4/4) : Les étudiants et les professeurs Morts pour la France.

     

         LV (ou 55) : Quatre Doyens de 1922 à 1955.

         LVI (ou 56) : L'affaire Georges Scelle (1925).

         LVII (ou 57) : L'affaire Gaston Jèze et François Mitterrand.

     

     

    en février et mars 2020 :

     

    LVIII (ou 58).  La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (1/7) : Petite leçon d’histoire de France.

    LIX (ou 59).    La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (2/7) : les étudiants appelés sous les drapeaux.

    LX (ou 60).          La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (3/7) : 1940-1941.

    LXI (ou 61).         La Faculté de Droit de Paris sous l'Occupation (4/7) : 1942-1944.    

    LXII (ou 62). La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (5/7) : les souffrances des Étudiants juifs.

    LXIII (ou 63).  La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (6/7) : l’exclusion des Professeurs juifs.

    LXIV (ou 64). La Faculté de Droit de Paris sous l'Occupation (7/7) : ses étudiants devenus avocats.

    LXV (ou 65). La Faculté de Droit sous l'épuration (1/2): ses professeurs et ex-étudiants épurés.

    LXVI (ou 66). La Faculté de Droit sous l'Épuration (2/2): ses ex-étudiants devenus avocats-défenseurs d’épurés.

     

    Le 23 mai 2020 :

     

    LXVII (ou 67).    Cinq Doyens de 1944/1945 à 1970

     

    Quelques jours après :  

     

    LXVIII (ou 68).   Professeurs de Droit de Paris en caricatures (1/3)

    LXIX (ou 69).   Professeurs de Droit de Paris en caricatures (2/3)

    LXX (ou 70).   Professeurs de Droit de Paris en caricatures (3/3)

    LXXI (ou 71).  Professeurs de Droit par Pazzi (1936)

     

     

    Et, pour finir, en octobre 2020 :

     

    LXXII (ou 72).   Étudiants en Droit du baby-boom de l'année 1945 aux années 1970.

    LXXIII (ou 73).  Le nouveau bâtiment rue d’Assas (c. 1960) et la délocalisation partielle à Nanterre (c. 1965).

    LXXIV (ou 74).  La dissolution de l’Université de Paris et de sa Faculté de Droit, le 31 décembre 1970.

     

     

     

     

     

     


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    L’histoire de Nos Facultés de Droit en images et cartes postales anciennes

                                          1. Amateur et collectionneur d’images et de cartes postales anciennes (icpa)

     

     

        J.B., Professeur agrégé des Facultés de Droit (section 01: Droit privé et Sciences criminelles), docteur d'Etat en droit. Ex étudiant et enseignant des Universités de Paris  X, XIII et VIII, aujourd'hui retraité sur la Côte d'Opale, j’ai créé ce blog consacré au Droit en images et cartes postales anciennes (ICPA) pour occuper le temps lors des rares journées de frod, de vint, et de pleu (mots Ch'tis désignant le froid, le vent et la pluie). 

     

     

           « L'étude est la nourriture des jeunes gens et la consolation des vieillards ».
            Citation de Sénèque : Les pensées et morales - Ier s. ap. J.-C.

     

     

    Cours de Droit à l'Université au Bas Moyen Âge

                                                                        2.  Cours de Droit à l’Université au Bas Moyen Âge

     

    Je commencerai cette distraction avec l'histoire de nos Facultés de Droit en trois parties (ou rubriques).

     

     La première sera consacrée à la Faculté de Droit de Paris, de son origine, au Moyen Âge, à sa disparition avec la dissolution de l’Université de Paris, le 31 décembre 1970 (rubrique commencée en 2017 que j'espère terminer vers mars ou avril de l'année 2024). 

     

    La deuxième partie contera l’histoire beaucoup plus récente des onze U.F.R. et Facultés de Droit de Paris et d’Île de France, nées entre les années 1971 et 1991 (rubrique à venir. Sans doute en 2024).

     

    La troisième partie nous replongera dans un passé lointain avec les Facultés de Droit de Province et des Colonies, y compris celles oubliées de l’Ancien Régime ou constituées sous le Premier Empire dans des Pays annexés (rubrique à venir. Sans doute en 2025).

     

     

     

    « Le Plan de la Ville Cité Université et Fauxbourgs de Paris », par Matthéus Mérian l'Ancien en 1615

     3. « Le Plan de la Ville Cité Université et Fauxbourgs de Paris », par Matthéus Mérian l'Ancien en 1615