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7. L’école au temps des Gaulois. Le magister ludi avec deux élèves et un esclave debout (Relief trouvé à Neumagen dans le land de Rhénanie-Palatina, près de Trèves).
En 1964, France Gall connut un grand succès avec sa chanson Sacré Charlemagne au refrain envoûtant : « Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer l’école… C’est ce sacré Charlemagne. Sacré Charlemagne… »). Elle fut aussitôt contredite par les Professeurs d’Histoire du Moyen Âge qui lui attribuèrent un 0/20 avec l’annotation qui va de pair : « Une grande marge de progression ! ». Il est vrai que l’école existait bien avant la naissance de Charlemagne (v. 742). L’on y enseignait même le droit !
8. « Dieu et Dieu font Droit » (Obélix à l’école du druide Panoramix. Enluminure du XXème siècle).
D’abord, dans la Gaule Celtique ou antique, depuis le IVème siècle av. J.-C, avec les druides (de « dru-wid-es » : qui signifierait : « très savant »).
9. Dans un village Gaulois, un druide transmet aux jeunes les connaissances qu’il a acquises de ses propres anciens (Image. 1957).
En effet, de l’ordre sacerdotal possédant le Savoir et faisant la Loi, les druides étaient tout à la fois chargés du culte, de la justice et de l’éducation des jeunes gaulois. Dans leurs collèges sacrés, ils se devaient de transmettre à leurs élèves, destinés ou non à être druides, les règles de droit qu’ils connaissaient et appliquaient, à savoir les coutumes régissant les rapports des membres de leur tribu celtique respective.
10. Un Maître d'école en Gaule romaine avec, sur l’épaule, une férule (palette de bois ou de cuir pour frapper les élèves en faute).
Ensuite, dans la Gaule Romaine, après l’invasion de Jules César (58 - 52 av. J.-C), avec la multiplication des écoles publiques municipales gallo-romaines de trois niveaux : élémentaire pour les enfants âgés de 7 à 12 ans (apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul) ; secondaire pour les ceux âgés de 11-12 à 15 ans (étude de la grammaire et des auteurs classiques comme Ovide, Virgile, Salluste et Cicéron) ; et supérieur pour les meilleurs élèves âgés de 15 à 20 ans. Ces derniers y apprenaient non seulement l’art oratoire et la rhétorique, inspirés du modèle éducatif grec, mais la science juridique pour leur permettre de devenir avocat. L’enseignement du droit était confié à un master juris recruté sur concours.
11. Les régions de la Gaule romaine (carte de Jan Janson. 1657)
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4. La Faculté de Droit de Paris en 1900
La première partie de cette histoire illustrée des Facultés de Droit en images, cartes postales et photographies anciennes est consacrée à la Faculté de Droit de Paris depuis son origine au Moyen Âge à sa disparition avec la dissolution de l’Université de Paris, le 31 décembre 1970. Cette partie (ou rubrique) sera divisée en soixante-dix chapitres (ou articles, ou post !) publiés à intervalle régulier au cours des prochains mois.
En voici la liste. Ils sont numérotés en chiffres romains pour rappeler que l’étude du droit n’est pas née au Moyen Âge, mais qu’elle existait déjà pour les enfants des familles aisées dans la Rome antique se destinant au métier d’avocat ou de jurisconsulte.
5. Le jeune Cicéron lisant un livre (fresque de Vincenzo Foppa, vers 1464)
C’est ainsi que Cicéron (106 av. J.-C.-43 av. J.-C.) étudia le droit sur le forum de Rome avec les jurisconsultes Scaevola l’Augure et Quintus Mucius Scaevol, dit le Pontife. Il fut un célèbre avocat avant de franchir les divers grades du cursus honorum de la magistrature publique et judiciaire : questeur, édile, préteur, consul.
6. I=1 ; V=5 ; X=10 ; L=50 ; C=100 : D=500 ; M=1000
I. L’enseignement du droit en Gaule Celte et en Gaule Romaine
II. Le droit dans les écoles monastiques du Haut Moyen Âge
III. Charlemagne et l'enseignement du droit
IV. Les Écoles du cloître de Notre-Dame de Paris
V. L’enseignement du droit dans les Écoles du cloître
VI. La naissance du Quartier Latin au XIIème siècle
VII. L'enseignement du droit à Paris au XIIème siècle
VIII. La promulgation des statuts de l'Université de Paris en 1215
IX. La fondation de la Sorbonne
X. La Faculté de Décret de la Sorbonne
XI. Les étudiants de Paris à l’Université d’Orléans
XII. La Faculté de Décret, rue Saint-Jean de Beauvais
XIII. Saint Yves : avocat des pauvres et patron des avocats
XIV. Saint Yves : étudiant en droit à Paris et Orléans vers 1270
XV. Refus de Cujas d'une chaire à l'Université de Paris en 1576
XVI. La Faculté des Droits au Collège Royal
XVII. Sceaux de l'Université et de la Faculté de Droit de Paris
XVIII. J.-G. Soufflot, l'étudiant en droit devenu architecte
XIX. L'École de Droit en 1774, place du Panthéon
XX. L'École de Droit en 1774 : la façade
XXI. L'École de Droit en 1774 : l'intérieur
XXII. Leçon d'Histoire de France
XXIII. Ouverture et fermeture de l'Ecole de Droit (1789-1802)
XXIV. Le maintien des Ecoles privées de Droit sous la Révolution
XXV. Réouverture de la Faculté de Droit de Paris en 1805
XXVI. Les diplômes de la nouvelle Ecole de Droit de Paris
XXVII. Une Faculté de Droit subordonnée à l'Etat depuis 1806
XXVIII. Choix et fonctions des premiers Doyens
XIX. Onze Doyens de la Faculté de Droit de Paris au XIXe siècle
XXX. L'affaire Nicolas Bavoux... Bah vous ! (1819)
XXXI. La Faculté de Droit de Paris (L'Illustration, 1847)
XXXII. Les chaires de la Faculté de Droit de Paris au XIXème siècle
XXXIII. Le Seyllier et Ortolan, des professeurs imposés par l'Etat
XXXIV. Les professeurs Paul & Charles Gide, et le jeune André
XXXV. Professeur Gustave Émile Boissonade de Fontarabie
XXXVI. La Faculté de Droit en 1888 par Louis Rousselet
XXXVII. La Faculté de Droit par Pérot et Gustave Doré
XXXVIII. Construction du Grand Amphithéâtre de 1828 à 1831
XXXIX. Les travaux d'agrandissement de 1876 à 1900
XL. La Bibliothèque de Droit, rue Cujas (1/3)
XLI. La Bibliothèque de Droit, rue Cujas (2/3)
XLII. La Bibliothèque de Droit, rue Cujas (3/3)
XLIII. Fonds de droit d'autres bibliothèques de Paris
XLIV. Fonds de droit des B.I.U. Sainte-Geneviève et Sainte-Barbe
XLV. La Faculté de Droit de Paris par les frères Neurdein (CPA 1900)
XLVI. La Faculté de Droit de Paris par Léon & Lévyy (CPA)
XLVII. La Faculté de Droit de Paris par d'autres éditeurs de cartes postales des années 1900.
XLVIII (ou 48) : Emile Accolas, Doyen virtuel sous la Commune (1871)
XLIX (ou 49) : Quatre Doyens de 1899 à 1922
L (ou 50) : Manifestations étudiantes entre 1909 et 1922
LI (ou 51) : La Faculté de Droit de Paris et la guerre de 14-18 (1/4): les étudiants festifs d’avant-guerre, la loi des Trois ans, et la mobilisation des étudiants sous les drapeaux.
LII (ou 52) : La Faculté de Droit de Paris et la guerre de 14-18 (2/4): les Professeurs sous les drapeaux et les Professeurs en poste.
LIII (ou 53) : La Faculté de Droit de Paris et la guerre de 14-18 (3/4) : la lente démobilisation des étudiants en Droit.
LIV (ou 54) : La Faculté de Droit et le guerre de 14-18 (4/4) : Les étudiants et les professeurs Morts pour la France.
LV (ou 55) : Quatre Doyens de 1922 à 1955.
LVI (ou 56) : L'affaire Georges Scelle (1925).
LVII (ou 57) : L'affaire Gaston Jèze et François Mitterrand.
en février et mars 2020 :
LVIII (ou 58). La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (1/7) : Petite leçon d’histoire de France.
LIX (ou 59). La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (2/7) : les étudiants appelés sous les drapeaux.
LX (ou 60). La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (3/7) : 1940-1941.
LXI (ou 61). La Faculté de Droit de Paris sous l'Occupation (4/7) : 1942-1944.
LXII (ou 62). La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (5/7) : les souffrances des Étudiants juifs.
LXIII (ou 63). La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (6/7) : l’exclusion des Professeurs juifs.
LXIV (ou 64). La Faculté de Droit de Paris sous l'Occupation (7/7) : ses étudiants devenus avocats.
LXV (ou 65). La Faculté de Droit sous l'épuration (1/2): ses professeurs et ex-étudiants épurés.
LXVI (ou 66). La Faculté de Droit sous l'Épuration (2/2): ses ex-étudiants devenus avocats-défenseurs d’épurés.
Le 23 mai 2020 :
LXVII (ou 67). Cinq Doyens de 1944/1945 à 1970
Quelques jours après :
LXVIII (ou 68). Professeurs de Droit de Paris en caricatures (1/3)
LXIX (ou 69). Professeurs de Droit de Paris en caricatures (2/3)
LXX (ou 70). Professeurs de Droit de Paris en caricatures (3/3)
LXXI (ou 71). Professeurs de Droit par Pazzi (1936)
Et, pour finir, en octobre 2020 :
LXXII (ou 72). Étudiants en Droit du baby-boom de l'année 1945 aux années 1970.
LXXIII (ou 73). Le nouveau bâtiment rue d’Assas (c. 1960) et la délocalisation partielle à Nanterre (c. 1965).
LXXIV (ou 74). La dissolution de l’Université de Paris et de sa Faculté de Droit, le 31 décembre 1970.
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1. Amateur et collectionneur d’images et de cartes postales anciennes (icpa)
J.B., Professeur agrégé des Facultés de Droit (section 01: Droit privé et Sciences criminelles), docteur d'Etat en droit. Ex étudiant et enseignant des Universités de Paris X, XIII et VIII, aujourd'hui retraité sur la Côte d'Opale, j’ai créé ce blog consacré au Droit en images et cartes postales anciennes (ICPA) pour occuper le temps lors des rares journées de frod, de vint, et de pleu (mots Ch'tis désignant le froid, le vent et la pluie).
« L'étude est la nourriture des jeunes gens et la consolation des vieillards ».
Citation de Sénèque : Les pensées et morales - Ier s. ap. J.-C.2. Cours de Droit à l’Université au Bas Moyen Âge
Je commencerai cette distraction avec l'histoire de nos Facultés de Droit en trois parties (ou rubriques).
La première sera consacrée à la Faculté de Droit de Paris, de son origine, au Moyen Âge, à sa disparition avec la dissolution de l’Université de Paris, le 31 décembre 1970 (rubrique commencée en 2017 que j'espère terminer vers mars ou avril de l'année 2024).
La deuxième partie contera l’histoire beaucoup plus récente des onze U.F.R. et Facultés de Droit de Paris et d’Île de France, nées entre les années 1971 et 1991 (rubrique à venir. Sans doute en 2024).
La troisième partie nous replongera dans un passé lointain avec les Facultés de Droit de Province et des Colonies, y compris celles oubliées de l’Ancien Régime ou constituées sous le Premier Empire dans des Pays annexés (rubrique à venir. Sans doute en 2025).
3. « Le Plan de la Ville Cité Université et Fauxbourgs de Paris », par Matthéus Mérian l'Ancien en 1615
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