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    Universités : maintien des examens de janvier en présentiel, sans protection.

    -Vous sollicitez les palmes académiques à propos de l’épidémie du COVID, mais à quel titre Monsieur le Professeur ?

    - Pour y avoir échappé lors de mes cours et des examens en présentiel, Monsieur le Ministre !

     

    « Au chef, il faut des hommes … mais aux hommes, un chef » (Proverbe africain). Décidément nos pauvres étudiants et personnels des universités (près de trois millions), n’ont pas de chance. Une nouvelle fois, ils restent les grands exclus de la crise sanitaire. Alors qu’ils doivent passer leurs examens du premier semestre dans les prochains jours, le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre de la Santé, Olivier Véran, les ont complètement oubliés, lors de leur intervention du 27 décembre dernier. Quant au Ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, le 28 décembre, il a déclaré : " On a débattu la question des examens dans les universités, qui se déroulent beaucoup au mois de janvier. Cela a été tranché dans un sens de présence en physique. A ma connaissance, il n'y aura pas de jauge dans les amphis, mais c'est à Frédérique Vidal de le dire ".

     

       Cette dernière, en sa qualité de Ministre de l’Enseignement Supérieur, s’est exprimée, mercredi 29 décembre à la matinale de France Info. Elle ne nous a rien appris, se retranchant sur les mesures prises il y a plusieurs mois : "... la règle c'est de passer les examens en présentiel...; les étudiants sont responsables et vaccinés à plus de 92%...; le maintien des examens en présentiel est demandée par la majorité des étudiants...".

     

        Et, pour mettre un terme à la rumeur selon laquelle la déclaration de Frédérique Vidal était une fausse information, le jeudi 30 décembre, une certaine Sarah El Haïry, ancienne étudiante de la fac' de droit de Nantes, se présentant comme secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l'Engagement, dans le gouvernement de Jean Castex, a tenu à préciser " qu'il ne faudra pas de passe vaccinal pour passer les examens ". (Interview de Sarah Et Haïry, sur CNEWS :  

    https://www.cnews.fr/emission/2021-12-30/linterview-de-sarah-el-hairy-1165612).

     

       Plus simplement dit, pour leurs examens partiels, les étudiants seront tenus de se rassembler à plusieurs centaines dans des amphis (pour la plupart sans fenêtres ou systèmes d’aération), sans masques, ni passe sanitaire, ni jauge. 

     

     Il faudra choisir ! Les milliers d'étudiants testés positifs ou cas contacts vont-ils s'isoler ou participer discrètement aux examens en présentiel (taux d'incidence des 20-29 ans: 1 619 pour 100 000), alors même qu'ils ne sont astreints à aucun passe sanitaire pour accéder aux amphis et salles d'examens ? L'avenir le dira. Tout au plus, le ministère de l'Enseignement supérieur a-t-il envoyé, mercredi 29 décembre, aux présidents d'université et aux recteurs une circulaire dont ils pourront prendre connaissance à leur retour de vacances. Cette circulaire énonce qu'un étudiant contaminé par le virus " ne doit pas se présenter " aux examens partiels. Et d'ajouter : " Pour les étudiants ainsi soumis à isolement et qui se trouveraient alors dans l'impossibilité de participer à une ou plusieurs épreuves, vous veillerez à organiser une session de substitution comme prévu dans la circulaire du 5 août 2021 [donc dans les deux mois qui suivent leur absence  dûment justifiée, avec un délai de prévenance de 14 jours] ". Toutefois, la circulaire oublie l'essentiel à savoir comment les présidents d'universités peuvent-ils contrôler que des étudiants sont ou non contaminés, alors même que ceux-ci sont dispensés de présenter un passe sanitaire. En somme, ces étudiants " ne doivent pas se présenter ", mais ils peuvent se présenter ! C'est donc formellement interdit, mais quand même possible : comprenne qui voudra ou pourra! Quant à l'organisation de sessions de substitution, le gouvernement renvoie la balle puante aux universités !

     

       Voici le texte intégral de cette circulaire sanitaire du 29 décembre 2021 de la Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, mise en ligne par la  Direction Générale de l'Enseignement Supérieur et de l'Insertion Professionnelle :

     

     

     

     Mise à jour du 7 janvier 2021. Pour mettre un terme au Grand Désordre engendré par les dernières annonces en ce qui concerne la tenue des examens en présentiel dans les universités sans la moindre mesure sanitaire, Madame Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, vient, ce matin même, de déclarer sur Europe 1 ceci :

     

      Les étudiants contaminés par le Covid-19 qui ne pourront pas se rendre à leurs partiels en présentiel se verront proposer des «  sessions de substitution… dans les deux semaines à deux mois qui suivent la date initialement prévue pour l’examen » par leurs universités, et n’auront donc pas à subir la session de rattrapage.

     

      Certes, il convenait de dissuader les étudiants positifs d’y participer par crainte de perdre le bénéfice du contrôle continu et devoir participer aux sessions de rattrapage. Mais il aurait été plus judicieux de reporter la première session d’examens des premiers et seconds semestres au mois de juin et au début du mois de juillet, et la session de rattrapage en septembre, comme cela se pratiquait il y a plusieurs années.

     


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    Bonne année 2022 de la part de couples de jeunes étudiants de la Belle Epoque

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    Bonne année 2022 de la part de couples de jeunes étudiants d'autrefois

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    Bonne année 2022 de la part de couples de jeunes étudiants d'autrefois

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    Bonne année 2022 de la part de couples de jeunes étudiants d'autrefois

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    Bonne année 2022 de la part de couples de jeunes étudiants d'autrefois

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    Bonne année 2022 de la part de couples de jeunes étudiants d'autrefois

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    Bonne année 2022 de la part de couples de jeunes étudiants d'autrefois

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    La nouvelle Université de Paris doit changer de nom

                                         -  T’es à quelle Université ?

                                  -  J’suis à l’Université de Grande France.

                                -  Cool, moi je suis à l’Université du Grand Paris, mais je vais                                    changer pour l'Université de la Ville Lumière.

     

    Le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 29 décembre 2021, vient d’interdire à la nouvelle « Université de Paris », née de la fusion, en mars 2019, de trois universités parisiennes (Paris V-Descartes, Paris VII-Diderot et Institut de Physique du globe), de porter ce nom, suite à la requête de l’Université Paris II Panthéon-Assas.

     

      Pour la plus haute de nos juridictions administratives : « en attribuant la dénomination d’Université de Paris au nouvel établissement, le décret attaqué est susceptible d’induire en erreur les étudiants, les partenaires français et étrangers des universités parisiennes et plus généralement le grand public, cette dénomination laissant entendre que ce nouvel établissement est l’unique successeur de l’ancienne université de Paris et en outre qu’il est la seule université pluridisciplinaire ».

     

        Elle annule en conséquence le décret du 20 mars 2019 portant création de l’Université de Paris et approbation de ses statuts en tant qu’il confère à l’établissement… qu’il crée la dénomination « Université de Paris » (décret signé par Edouard Philippe, Premier ministre, Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement supérieur, et Gérald Darmarin, Ministre de l'action et des comptes publics)..

     

      Du Paradis à Par..is : une histoire de lettres. L’Université de Paris doit donc changer son nom, admis sans réflexion par le pouvoir en place, nom qui, depuis deux jours, fait hurler de rire les universitaires et plonge dans le silence les médias bien pensants. Les « Paris » sont ouverts : Université de Grande France ; Université du Grand Paris ; Université d’Île de France ; Université de la capitale de France, Université de la Seine, Université de la Ville Lumière, Université du Bassin Parisien, Université des Gaules, Université Paname, Université Pantruche, Université des Parigots, Université de Lutèce, Université Philippe-Auguste (ce roi reconnut la Communauté de Paris ou Université de Paris dans sa charte du 15 janvier 1200), Universitas magistrorum et scholarium Parisiensis ( "ensemble des maîtres et des élèves de Paris" )…

     

    Mise à Jour du 11 février 2022. En définitive, le conseil d'administration de cette nouvelle Université, réuni en session extraordinaire, le 11 février, a choisi le nom Université de Paris Cité

     

     Pour les amateurs, voici le texte complet de l’arrêt du Conseil d’Etat du 20 décembre 2021 tel qu’il a été publié sur son site officiel :

     


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    Y'a Droit du Basket-Ball à la Fac de Droit de Pau le 19 mars 2020

    1 James Naismith, l’inventeur du basket-ball en 1891 aux États-Unis, et son épouse (certains attribuent à tort l'origine du basket-ball au roi Saint-Louis qui, au XIIIème siècle, assis sur un panier en osier, sous un chêne du bois de Vincennes, arbitrait les différends entre deux parties adverses jouant avec une grosse balle, de l'ital. ballone, dérivé de balla, la balle).

      

     

    Chers visiteurs du blog Nos Facultés de Droit en Images et Cartes Postales Anciennes (ICPA), j’ai une grande nouvelle à vous annoncer : le 24 mars prochain aura lieu à la Faculté de Droit de Pau, à l’extrémité sud-ouest de la France, dans l’amphi "600" (nombre emprunté au calendrier solaire julien utilisé dans la Rome antique),  situé entre l’amphi "599" et l’amphi "601", un colloque gratuit, sans pass sanitaire, consacré au Droit (s) du Basket-Ball, complété d' un concours : " Qui veut gagner des Foucart  ". La journée s'achèvera avec un gala du Marathon du Droit au Royal Lounge du Casino de Pau.

     

    Tous les détails en sont donnés dans les trois fichiers PDF joints en bas de cette page.

     

    Ce colloque consacré au Droit du Basket-Ball est exceptionnel pour au moins trois raisons :

     

     

     

     

    Y'a Droit du Basket-Ball à la Fac de Droit de Pau le 19 mars

    2. L’équipe seniors garçons du Club de Basket-Ball de la Faculté de Droit de l’Université de Pau & des Pays de l’Adour (CBBFDUPPA).

     

     

    D’une part, le mot Basket-Ball, en français « ballon-panier », est inconnu non seulement du dictionnaire d’Émile Littré que tout écrivain, bon ou mauvais, utilise pour faire croire à ses lecteurs qu’il est cultivé, mais encore des tables alphabétiques du Code civil Dalloz (le gros rouge) et du Code civil LexisNexis, ex Litec (le gros bleu).

     

     

     

     

     

    Y'a Droit du Basket-Ball à la Fac de Droit de Pau le 19 mars 2020

    3. L’équipe seniors filles du Club de Basket-Ball de la Faculté de Droit de l’Université de Pau & des Pays de l’Adour (CBBFDUPPA).

     

     

          D’autre part, le Droit du Basket-Ball est une branche de droit entièrement nouvelle dont le panier Droit privé et le panier Droit public se disputent déjà les tirs.

     

     

     

     

     

    Y'a Droit du Basket-Ball à la Fac de Droit de Pau le 19 mars 2020

                              4. Tricher au jeu sans gagner est d'un sot (Voltaire). 

     

     

       Enfin, ce colloque permettra peut-être de découvrir certaines des sources juridiques du Basket-Ball comme ses règles de jeux en les situant dans la hiérarchie des normes (loi, décret, arrêté, règlement privé ou interne, statut, usage…), et la raison pour laquelle les mots d’enfants triches, tricheurs, tricher ou tricherie (tréchier, trichier, tricheor… dans les Évangiles et au Moyen Ȃge), ou de philosophes des Lumières comme Voltaire, ne sont jamais utilisés par le législateur, les juges, les auteurs d’ouvrages de droit, et les rédacteurs de règles de jeux !

     

     

     

     

     

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    Voici le mois de Mai

              1er MAI, FÊTE DU TRAVAIL (affiche, années 1941-1943).

     

     

     « Le 1er Mai est le jour de la fête du travail : c’est pour ça qu’il est férié » (Jérôme Duhamel « Le bêtisier des profs : les incroyables perles des enseignants du primaire à la fac » (Le Livre de Poche, Albin Michel, 2000, p. 146). 

     

     

     

     1er mai 1950 à Paris, place Victor-et-Hélène Basch (photographie de Robert Doisneau).

       1er mai 1950 à Paris, place Victor-et-Hélène Basch (photographie de Robert Doisneau).

     

     « Mes vœux les plus doux, s’envolent vers vous ». Mais le 1er mai, c’est aussi le jour où l’on offre du muguet, cette petite fleur de nos forêts et sous bois, qui connaît des noms les plus charmants : Lis des Vallées, Lis de Mai, Clochette des bois, Reine des bois, Amourette, Grelots, Grillets…

           Symbole de Porte-bonheur et du Printemps, le muguet est en effet offert, le 1er mai, aux dames, aux jeunes-filles, aux proches et aux amis. Cette tradition remonterait au roi Charles IX (1550-1574) qui, à l’âge de dix ans, s’était vu offrir un brin de muguet par le chevalier Louis de Girard. À partir de 1561, il offrit à son tour, chaque 1er mai, des bouquets de muguets aux dames de sa Cour. 

     

     

     

     

     

    Voici le mois de Mai

         

     " Avec ces fleurs, mille baisers du cœur ! " Et, plus tard, de jeunes garçons accrochèrent un bouquet de muguet à la porte de leur bien-aimée, la blancheur des clochettes symbolisant l'innocence et la pureté. 

     

     

     

    Voici le mois de Mai

    Après Mai 68 (dessin de Georges Wolinski reproduit sur une invitation à une exposition du Musée Raymond Lafage de Lisle-sur-Tarn, qui lui était consacrée en 2008. Le 7 janvier 2015, Wolinski fut l’une des 12 victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo, à Paris).

     

          « Oui à la réforme, non à la chienlit » (Général de Gaulle, président de la République, le 19 mai 1968 à la sortie du conseil des ministres). Et le 1er mai c’est encore le premier jour du mois d’une année restée célèbre dans l’histoire des grèves et des manifestations des étudiants de nos Universités et Facultés de France : Mai 68.

     

     « Peace and love ».  Cela se passe dans un vieux village perdu au fond du Massif Central. Il y a deux anciens étudiants hippies de la fac de Nanterre qui avaient fait les manifs de mai 1968 avant de partir dans ce trou perdu pour un retour à la terre. Depuis trente ans, ils fabriquent du fromage bio de chèvres, des bracelets de cuivre et plein de trucs nuls et sans intérêt. Ils sont sales (ils n’ont jamais eu l’eau courante). Ils sont fatigués. Ils sont épuisés. Personne n’achète jamais leur fromage.

    Un soir, l’un dit à l’autre.

    « Tu vois, cela fait maintenant trente ans. En venant ici, on croyait que l’on pouvait créer un lieu de vie, une communauté d’amour et de travail. Mais aujourd’hui, je n’en peux plus. J’ai quitté la société et la société est trop forte. Elle m’appelle. Je crois qu’il faut revenir dans la norme sociale ».

    « Ouais, t’as raison », dit l’autre. « Ça m’interpelle vachement au niveau du vécu ».

    « Écoute, on arrête et on rentre à Paris ? »

    « Ouais, dès demain, on va chez le coiffeur, on jette nos jeans troués et on achète des costumes trois pièces, puis on prend le train pour Paris ».

    Le lendemain, ils vont au village chez le coiffeur. En sortant, ils tombent sur une vieille mémé.
    « Ah les voila les guignols ! Mais qu’est ce qui vous arrive ? Je vous reconnais même pas ».

    « On a décidé de revenir dans la société. On va chercher du travail à Paris dans une bonne boite. Pour nous, peace and love et le bio, c’est fini ».

    « Ah ben on va vous regretter au village. Vous nous faisiez bien rigoler. Souvent on disait : Mais qu’est qu’ils deviennent les deux fadas ! Enfin, vous allez bien venir chez moi. Je vous invite à déjeuner et après on se fera un petit chit ».

    « Oh grand mère, pas vous. Et puis, on a décidé d’arrêter avec le chanvre et la marijuana. Pour nous, c’est terminé. Bon, enfin, grand mère, on prendra du chit une dernière fois si cela vous fait plaisir ».

    « Allez mes gars à la maison ».

    Ils déjeunent très bien et après le repas la grand-mère ouvre son frigo et leur demande :

    « Allez mes gars, chit orange ou chit citron ? ».

     

    À très bientôt donc avec deux nouvelles pages de la rubrique Photothèque :

    1/2.   Mai 68 : Daniel Cohn-Bendit, l’étudiant de la fac de Nanterre.

    2/2.  Mai 68 : Photographies originales du mouvement étudiant

     

     

     

    Voici le Mois de Mai (Comptine pour enfants)

                                  Voici le Mois de Mai (Comptine pour enfants)

     

    Voici le mois de mai
    Où les fleurs volent au vent
    Voici le mois de mai
    Où les fleurs volent au vent

    Où les fleurs volent au vent
    Si jolie mignonne
    Où les fleurs volent au vent
    Si mignonnement

    Le gentil fils du roi
    S'en va les ramassant
    Le gentil fils du roi
    S'en va les ramassant

    S'en va les ramassant
    Si jolie mignonne
    S'en va les ramassant
    Si mignonnement

    Il en ramasse tant
    Qu'il en remplit ses gants
    Il en ramasse tant
    Qu'il en remplit ses gants

    Qu'il en remplit ses gants
    Si jolie mignonne
    Qu'il en remplit ses gants
    Si mignonnement

    A sa mie les porta
    Les donna en présent
    A sa mie les porta
    Les donna en présent

    Les donna en présent
    Si jolie mignonne
    Les donna en présent
    Si mignonnement





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