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Par J.B. le 24 Septembre 2018 à 07:00
1 L'Étudiant - Numéro 1 - 30 janvier 1876
Je suis heureux de vous faire part de la naissance de L’Étudiant, Journal Littéraire, Scientifique, Artistique, à Paris, le 30 janvier 1876.
2 L'Étudiant. n° 413. février 2017
J’ai la douleur de vous faire part de la disparition prochaine, en janvier 2019, de la version papier du magazine L’Étudiant.
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Par J.B. le 11 Novembre 2018 à 07:00
La tombe du père et de l'époux tombé pendant la Première Guerre mondiale (gravure de Franz Gaillard [1861-1932], parue dans le journal belge Le National Illustré, circa 1920)
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Par J.B. le 26 Janvier 2019 à 07:00
Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau.C'est peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclaircirait !(Gérard de Nerval. Une allée du Luxembourg)
Chers visiteurs, vous trouverez de merveilleuses cartes postales colorisées à la main dans les années 1900, du Jardin du Luxembourg, dans la rubrique "Au Quartier Latin".
Mais comme l'écrivait Raymond Peynet (1908-1999) au dessus de son dessin des Amoureux, il y a bien d'autres jardins et squares à Paris pour accueillir les premiers amours de nos jeunes étudiants!
En voici quelques uns :
1 Le Parc Monceau. Les ruines
2 Le Parc Monceau. Le pont
3 Le Parc des Buttes Chaumont
4 Le Parc Montsouris. Le lac
5 Le Parc Montsouris. Le kiosque
6/7 Le Jardin des Tuileries
8 Les Jardins du Trocadéro
9 Le Square d'Anvers
10 Le Square de Cluny
11 Le Square des Arts et Métiers
12 Le Square des Batignolles
13 Le Square des Batignolles. Le kiosque
14 Le Square du Temple
15 Le Square Parmentier
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Par J.B. le 30 Janvier 2019 à 07:00
Comme beaucoup d’monde j’ai fait mon droit,
Mais vraiment je m’ souviens pas d’tout !
Et pourtant j’ai beaucoup de mémoire.
Mais y’a des trucs que j’retiens,
et des trucs que j’retiens pas !
Je n’ sais plus la date de la promulgation du Code civil,
Mais je m’souviens de ce jour où je t’ai vue pour la première fois à la fac.
Je n’sais plus si une présomption simple c’est mieux ou moins bien qu’une présomption irréfragable,
Mais je m’souviens, parfaitement bien, de ton sourire.
Je n’sais plus si le droit de propriété c’est un droit réel ou un droit personnel,
Mais j’me souviens, joliment bien, de la robe que tu portais ce jour là.
Je n’sais plus ce que ça veut dire ab intestat,
Mais j’me souviens de ce p’tit coin du Luxembourg où nous allions après les cours.
J’sais plus si on écrit un contrat « innommé » ou un « contrat innomé »,
Mais j’me souviens des mots que tu as murmuré quand je t’ai pris la main.
J’me rappelle plus du prénom de Domat,
Mais toi tu t’appelais Isabelle !
Je m’ souviens pas si c’est le droit objectif qui a mangé le droit subjectif, ou si c’est le droit subjectif qui a mangé le droit objectif,
Mais je m’rappelle des jours où l’on s’asseyait à la même table au Resto’ U.
Je n’me souviens pas très bien des conditions légales du mariage,
Mais je m’rappelle des paroles de la chanson que je te fredonnais timidement : « Isabelle, Isabelle, je t’aime ».
Je n’sais plus très bien ce que racontait la prof’ de droit de la famille à cause des grèves,
Mais je m’souviens, parfaitement bien, qu’on s’était juré de ne jamais se séparer, d’avoir une maison, un beau jardin, des bébés et de vivre heureux pour une longue éternité…
Je n’sais plus très bien si y’a encore des recours ou non après un arrêt de rejet de la Cour de cassation,
Mais je m’souviens, parfaitement bien, avoir effleuré tes lèvres de ma bouche affolée.
Je m’ souviens pas très bien quand la loi est impérative et quand elle l’est pas,
Mais je m’souviens, parfaitement bien, que je n’avais que toi au monde et que rien ne pouvait nous séparer.
Je m’souviens pas très bien pourquoi les créanciers chirographaires étaient malheureux,
Mais je m’souviens, parfaitement bien, que pour être heureux il fallait passer par ton cœur.
Je m’souviens pas très bien pourquoi y’a des arrêts qui commencent par « Attendu que… », et d’autres par « Considérant que… »,
Mais je m’souviens bien, parfaitement bien, que je t’aimais tous les jours, même les jours fériés.
Je m'souviens plus très bien si j'ai rendu tous mes livres à la BU quand on a quitté la fac.
Mais je m' souviens bien, parfaitement bien, de ce jour où tu es partie pour l'étranger.
Peut-être que tu m'as oublié, moi je ne t'ai jamais oubliée.
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Par J.B. le 20 Février 2019 à 07:00
Garçon sur la plage de Berck (tableau de Jules Adler peint en 1898. Musée de France Opale Sud, Berck-sur-Mer)
La Côte d’Opale, bordée par la Manche, est une appellation d’origine contrôlée inconnue des Français à l’exception de ceux qui y résident tout en se demandant qui était Opale : un celte, un viking ou un romain, une miss Hauts-de-France, un coureur cycliste Ch'ti, une espèce de moules-frites, une eau de mer de moins vive couleur et de moindre température qu'en Polynésie, un bourgeois de Calais, une marque de paravent de plage avec piquets-bois…
Cette région aux nappes phréatiques d’eaux de pluie et de mer inépuisables est sous un micro-climat océanique modéré, réfractaire au réchauffement climatique, aux sécheresses et aux épisodes caniculaires estivaux supérieurs à 18°. Je le sais bien puisque j’y habite !
Cela étant dit et écrit, halte à mes verbiages et babillages de professeur de droit. Car en effet, j’ai le grand plaisir de vous annoncer que la ville fortifiée de Boulogne-sur-Mer, « capitale de la Côte d’Opale », accueillera, le 15 mars 2019, dans les salons de son Hôtel-de-ville, la seconde édition du Marathon du Droit, de 08 h 30 à 22 h. 30 (entrée gratuite), suivie d’un gala, de 23 h. jusqu’à l’aube, au casino de Boulogne-sur-Mer (10 €).
Le programme exceptionnel est fort bien raconté dans les trois documents en PDF qui suivent, ainsi que sur le site dédié :
Frod, vint, et pleu (mots Ch'tis désignant le froid, le vent et la pluie). Un conseil toutefois pour ceux qui ne connaissent pas encore la Côte d’Opale, notamment les estudiantins et leurs professeurs de l'Université de Toulouse 1 Capitole co-organisatrice de ce marathon du droit : qu’ils se munissent d’un gros pull en laine Bio, et d’un ciré-coupe-vent au cas où ! (les parapluies sont à éviter en raison de l’intensité des vents; les parasols sont peu pratiqués). Rassurez-vous, ce n'est qu'une blague de basochien. Sur cette côte, le soleil peut briller très fort (sauf lorsque la brume de mer s'invite quelques heures), car les nuages sont en permanence poussés vers les terres par le vent marin du sud-ouest, dit suroit, bien connu pour être le plus pur de France à Berck-sur-Mer au sud de la Côte d'Opale (Ch' vint d'surroi). De plus, si les mouettes se posent sur un beffroi, il ne pleuvra jamais toute la journée ! (je n'ai pas écrit " tous les jours ").
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