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    La Faculté de Droit, place du Panthéon

                            1 La Faculté de Droit de Paris, place du Panthéon

     

    Après avoir présenté les professeurs de la Faculté de Droit de Paris qui en furent les Doyens au XIXème siècle (chapitre XXIX [ou 39] : Onze Doyens de la Faculté de Droit de Paris au XIXe siècle), puis ceux qui le devinrent du début du XXème siècle jusqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale (chapitre XLIX [ou 49] : Quatre Doyens de 1899 à 1922), voici, aujourd’hui, ceux qui se succédèrent à cette charge entre 1922 et 1955 :

     

    1922-1933 : Henry Berthélémy (à ne pas confondre avec son collègue le professeur Joseph Barthélémy. Les articles de presse de l’époque relatant des manifestations étudiantes les confondent parfois).

    1933-1938 : Edgard Allix

    1938-1944 : Georges Ripert (élections suspendues pendant la guerre)

    1945-1955 : Léon Julliot de la Morandière.

     

    Certains d’entre eux furent les acteurs ou les témoins de troubles ou d’événements dramatiques qui seront présentés de manière plus détaillée dans les prochains chapitres :

     

    LVI (ou 56).         L'affaire Georges Scelle (1925)

    LVII (ou 57).        L'affaire Gaston Jèze et François Mitterrand

    LVIII (ou 58).  La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (1/6) : Petite leçon d’histoire de France.

    LIX (ou 59).      La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (2/6) : les Étudiants appelés sous les drapeaux.

    LX (ou 60).     La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (3/6) : 1940-1941.

    LXI (ou 61).    La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (4/6) : 1942-1944.

    LXII (ou 62).  La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (5/6) : les souffrances des Étudiants juifs.

    LXIII (ou 63).   La Faculté de Droit de Paris sous l’Occupation (6/6) : l’exclusion des Professeurs juifs.

     

     

     

     

    Henry Berthélémy,  Doyen de la Faculté de Droit de Paris de 1922 à 1933

                             2  Henry Berthélémy,  Doyen de 1922 à 1933.

     

    Né le 3 décembre 1857 à Oucques (Loir-et-Cher) et mort le 4 septembre 1943 à Paris, Louis Henry Berthélémy prit, en 1875, sa première inscription à la Faculté de Droit de Paris. Il y obtint la licence en Droit en 1879, et le titre de Docteur en Droit le 8 juin 1882.

     

    Agrégé des Facultés de Droit le 12 mai 1884, Henry Berthélémy fut nommé agrégé à la Faculté de Droit de Lyon le 1er novembre 1884 en charge de cours complémentaires. Il fut nommé, en 1892, professeur titulaire dans cette même Faculté (la même année, il fut adjoint au maire de Lyon), Le 30 juillet 1896, il fut nommé chargé de cours à la Faculté de Droit de Paris, puis, le 16 mars 1898, professeur titulaire de la chaire de Droit administratif (il est l’auteur d’un Traité de droit administratif, qui connut douze éditions de 1901 à 1930). Il fut élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques le 14 juin 1919.

     

    C’est le 22 novembre 1922 que ce spécialiste de Droit public (j’ignore si l’on disait déjà à cette époque  publiciste !) fut élu Doyen de la Faculté de Droit de Paris par 32 voix sur 36, puis réélu en 1925 par 40 voix sur 42, ensuite en 1928 par 36 voix sur 39, et une dernière fois en 1931. Il fit valoir ses droits à la retraite en 1933.

     

    L’affaire Scelle. Le Doyen Henry Berthélémy, réputé « affectueux et sympathique », était un philanthrope dévoué aux autres aussi bien à Lyon où il participa à de nombreuses œuvres d’assistance, qu’à Paris où il présida le Conseil Supérieur de l’Assistance Publique. Mais, par malheur, il fut confronté, pendant son décanat à Paris, aux manifestations d’étudiants d’extrême droite de l’Action française contre l’ingérence du pouvoir politique de gauche dans la nomination de professeurs de même tendance. Elles seront relatées dans les prochains chapitres LVI (ou 56): L'affaire Georges Scelle (1925), et LVII (ou 57): L'affaire Gaston Jèze et François Mitterrand.

     

     

     

     

     

    Edgard Allix,  Doyen de la Faculté de Droit de Paris de 1933 à 1938

    3  Edgard Allix,  Doyen de 1933 à 1938  (photographie de presse de l’agence Meurisse, 1928. Source : gallica.bnf.fr). 

     

     

    Né le 16 décembre 1874 à Versailles et décédé le 23 juin 1938 à Paris, Edgard Allix fut licencié ès lettres de la Faculté de Paris (1894), diplômé de l’École libre des sciences politiques (1895), et Docteur en Droit de la Faculté de Paris (20 juin 1898).

     

    Agrégé des Facultés de Droit le 19 novembre 1901, Edgard Allix fut d’abord nommé agrégé à la Faculté de Dijon (1901), puis à celle de Caen (1902), dont il fut professeur titulaire jusqu’en 1912. Agrégé de la Faculté de Droit de Paris de 1912 à 1914, il y fut nommé professeur adjoint le 1er juin 1914, et professeur titulaire de 1920 à 1938 (il fut mobilisé de mars 1915 à juin 1919. Grade : Lieutenant d’Infanterie).

     

    Spécialiste d’économie, auteur notamment d’un Traité élémentaire de science des finances et de législation financière française (Paris, Rousseau, six éditions de 1907 à 1931), Edgard Allix fut chef adjoint du cabinet de Paul Doumer (1921-1922), avant d’être élu Doyen de la Faculté de Droit de Paris en 1933 (38 voix sur 44).  

     

    Au cours de sa charge décanale, Edgard Allix eut à faire face à plusieurs événements périlleux :

     

    - D’une part, une grave crise financière qui, en 1934, obligea le Gouvernement à réduire les dépenses publiques en recourant aux décrets-lois. L’un d’entre eux réduisit le nombre des professeurs titulaires dans les Facultés de Droit. Celle de Paris perdit trois chaires sur les trente-cinq existantes.

     

    - D’autre part, une crise politique, en 1935 et 1936, avec les manifestations d’étudiants d’extrême droite contre un professeur de la Faculté de Droit de Paris, Gaston Jèze (voir le prochain chapitre LVI, ou 56. L'affaire Georges Scelle (1925), Edgard Allix obtint du ministre de l’Instruction la fermeture provisoire de la Faculté de Droit, et il présenta sa démission de Doyen. Une fois les troubles terminés, il retira sa démission, et fut réélu Doyen, le 29 juin 1936, par 43 voix sur 44, contre une voix pour Georges Ripert. Mais il décéda le 23 juin 1938, ouvrant ainsi sa succession  à la charge décanale. 

     

     

     

     

     

    Georges Ripert, Doyen de la Faculté de Droit de Paris de 1938-1944

                                  4 Georges Ripert, Doyen de 1938-1944 

     

    Né le 22 avril 1880 à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) et mort le 4 juillet 1958 à Paris, Georges Ripert suivit ses études de Droit à la Faculté d’Aix où il obtint deux titres de Docteur en Droit (ès sciences juridiques en 1902 ; ès sciences politiques et économiques en 1904). Agrégé des Facultés de Droit en 1906, il fut d’abord professeur de Droit civil à la Faculté d’Aix de 1906 à 1918 (mobilisé de 1914 à 1919, attaché à l’Intendance), puis professeur à la Faculté de Droit de Paris de 1918 à 1948, année au cours de laquelle il fit valoir ses droits à la retraite.

     

    Georges Ripert fut l’auteur de deux sortes d’ouvrages. D’une part, des traités de droit « de grand renom », comme Le Planiol et Ripert (Traité pratique de droit civil français, en collaboration avec Marcel Planiol, son premier auteur, et divers professeurs de Droit dont Jean Boulanger [14 vol., 1927-1933]);  Le Ripert et Roblot (Traité de droit commercial [3ème éd., 3 vol., 1930, avec René Roblot]) ; ou le Traité de droit maritime [quatre éditions entre 1913 et 1950]. D’autre part, des essais plus personnels et engagés. Parmi ceux-ci : La règle morale dans les obligations civiles (1925) ; Abus et relativité des droits (1929) ; Le régime démocratique et le droit civil moderne (1946) ; Aspects juridiques du capitalisme moderne (1947) ; Le déclin du droit (1949) ; Les forces créatrices du droit (1955). 

     

    Assesseur du Doyen Edgard Allix jusqu’en 1938, Georges Ripert fut élu Doyen de la Faculté de Droit de Paris, en juin 1938, à l’unanimité des quarante-quatre voix exprimées. Il assuma cette charge tout au long de la Seconde Guerre mondiale, donc pendant l’occupation allemande de la capitale (les élections avaient été suspendues pendant le conflit), à l’exception d’une courte période où il fut secrétaire d’État à l’Instruction publique et à la Jeunesse dans le premier Gouvernement Laval (du 6 septembre au 13 décembre 1940).

     

    Présenté comme le plus grand juriste du XXème siècle (Philippe Malaurie, Anthologie de la pensée juridique, Cujas, 2ème éd.), élu à l’Institut en 1937 (section III : Législation, droit public et jurisprudence), membre de nombreuses associations (Président de l’Association française de droit maritime ; Vice-président de la Société de législation comparée, etc.) ; et représentant la France dans diverses conférences (celle de Bruxelles pour l’unification du droit maritime en 1922 et 1926 ; celles de Paris, de Varsovie et de Rome sur le droit aérien de 1925 à 1932 ; Délégué du Gouvernement français au CITEJA et au B.I.T, etc.), le Doyen Ripert chuta de son piédestal à la Libération.

     

    Car en effet, il fut arrêté le 16 novembre 1944 et jugé « pour haute trahison » par la Haute Cour de Justice le 21 mai 1947. Pendant cette période  de l’Épuration, il fut suspendu de toutes fonctions à la Faculté de Droit de Paris (du 17 octobre 1944 au 1er janvier 1948). Il lui était reproché d’avoir été secrétaire d’État à l’Instruction publique et à la Jeunesse, auprès du Maréchal Pétain (tous les ministres de Vichy furent poursuivis devant la Haute Cour de Justice). Dans sa fonction ministérielle, il avait signé et adressé aux recteurs et aux inspecteurs d’académie, le 21 octobre 1940, une circulaire précisant les modalités de mise en œuvre, dans les écoles, lycées et universités, de l’exclusion des fonctionnaires regardés comme Juifs, prévue par l’article 2 de la loi du 3 octobre sur le statut des Juifs (tous les enseignants juifs de France furent révoqués le 18 décembre 1940). 

     

    Mais la Haute Cour de Justice prononça en faveur de Georges Barthélémy un non lieu pour « faits de résistance ». Il fut aussitôt réintégré à l’Institut et à la Faculté de Droit de Paris où il fit valoir ses droits à la retraite en 1948. Il publia encore divers ouvrages (Traité élémentaire de Droit commercial [1948] ; Le déclin du droit [1949]; Les forces créatrices du droit [1955]). Et, selon un rituel réservé aux plus grands professeurs de Droit, ses collègues lui offrirent des Études Ripert (Le droit français au milieu du XXème siècle. 1950)*. Il mourut, le 4 juillet 1958.

     

    * Note. Dans les Facultés de Droit, les Mélanges ou Études, aussi appelés Liber Amicorum, désignent des ouvrages qui contiennent une série d’articles écrits, par des professeurs de Droit, en l’honneur d’un de leurs maîtres ou collègues en voie de retraite. Ils sont souscrits à titre onéreux par d’autres collègues qui, en contrepartie, sont cités dans une liste à la fin de l’ouvrage.

     

    Époque contemporaine. Depuis les années 2000, des chercheurs ravivent les ressentiments qui s’assoupissaient à l’encontre du Doyen Georges Ripert. Ils lui reprochent, semble-t-il, de ne pas avoir été d’un courage et d’un mérite supérieur pour combattre l’antisémitisme dans les années 1930, de ne pas s’être distingué par une valeur extraordinaire sur les champs de bataille, et de ne pas avoir été un Grand Héros de la Résistance. Je considérerai ces reproches dans les prochains chapitres consacrés à la Faculté de Droit de Paris sous l'Occupation allemande. 

     

     

     

     

     

    Gilbert Gidel, Doyen « par intérim » de la Faculté de Droit de Paris  en 1944-1945

    5 Gilbert Gidel, assesseur du Doyen Ripert en 1940, et Doyen « par intérim » en 1944-1945 (source de la photographie : Recueil des Cours de l’Académie de Droit international, Librairie Hachette, t. 10, 1925. En free access sur le site gallica.bnf.fr).

     

    Du 6 septembre au 13 décembre 1940, période pendant laquelle il fut secrétaire d’État à l’Instruction publique et à la Jeunesse, Georges Ripert s’abstint de démissionner de son mandat de Doyen de la Faculté de Droit de Paris. C’est donc son assesseur, Gilbert Gidel, professeur de droit public international, qui exerça cette fonction, à titre provisoire, jusqu’au retour de Georges Ripert à la tête de la Faculté de Droit à peine trois mois après qu’il l’eût quitté pour Vichy. En effet, le Doyen Ripert demanda à ne pas être maintenu dans le second Gouvernement de Vichy (Gouvernement Flandin, du 14 décembre 1940 au 9 février 1941), sans doute parce que le Maréchal Pétain, comme tous militaires épris d’ordre et de discipline, ne supportait pas les discussions de ses projets de textes avec des ministres issus de la vie civile !

     

    Gilbert Gidel, né à Paris, le 18 novembre 1880, était détenteur d’un double doctorat de la Faculté de Droit de Paris : l’un en sciences politiques et économiques (1904), l’autre en sciences juridiques (1905). Il était également diplômé et lauréat de  l’École des Sciences politiques. Agrégé de Droit public à Rennes en 1908, il enseigna à l’Université de Rennes comme chargé de cours, puis professeur  de droit international (1913). Mobilisé en 1914, il fut promu capitaine en 1914, et il intégra l’État-major de l’armée. C’est en 1920 qu’il rejoignit la Faculté de Droit de Paris comme chargé de cours. Agrégé de cette Faculté en 1922, il y fut nommé professeur sans chaire en 1923, et professeur titulaire en 1925 (Droit public international et constitutionnel).

     

    Avocat à Paris et secrétaire de la Conférence, Gilbert Gidel plaida tout au long de sa carrière pour plusieurs Gouvernements étrangers devant les juridictions internationales. Délégué du Gouvernement français à la 1ère Conférence de Codification du Droit international (1930), il fut également membre de l’Institut de droit international (1927).

     

    Gilbert Gidel est l’auteur de divers ouvrages comme : Le traité de paix avec l’Allemagne du 28 juin 1919 et les intérêts privés (en collaboration avec H. E. Barrault), 1921 ; et La théorie classique des droits fondamentaux des États, et les droits et devoirs des Nations (Recueil des Cours de La  Haye, t. 10, 1925), etc.

     

     À la Libération, suite à la suspension de Georges Ripert de toutes fonctions à la Faculté de Droit de Paris (du 17 octobre 1944 au 1er janvier 1948), Gilbert Gide, qui était alors Recteur de l’Académie de Paris (il exerça cette fonction du 1er octobre 1941 au 19 août 1945), fut nommé Doyen « par intérim » de cette Faculté, avec pour assesseur le professeur René Morel. Il le resta jusqu’à la nomination effective, au début de l’année 1945, du professeur Léon Julliot de la Morandière, élu à la charge de Doyen le 1er décembre 1944. Gilbert Gidel prit sa retraite en 1948, et il mourut, à Paris, le 22 juillet 1958.

     

     

     

     

     

    Léon Julliot de la Morandière, Doyen de la Faculté de Droit de Paris  1945 à 1955

    6 Léon Julliot de la Morandière, Doyen de 1945 à 1955 (à gauche de la photographie, il reçoit la Grand-Croix de la Légion d'Honneur des mains du Président de la République René Coty).

     

    Né le 9 septembre 1885 à Grandville (Manche) et mort le 14 octobre 1968 à Paris, Léon Julliot de la Morandière, dans ses jeunes années, voulait être marin. Mais, de constitution fragile et frappé par la fièvre typhoïde, il opta pour le Droit. Il fut alors Licencié en Droit de la Faculté de Rennes le 20 juillet 1905, et Docteur en Droit de la Faculté de Paris, d’abord le 8 décembre 1909 avec une thèse principale intitulée « De la réserve mathématique des primes dans l’assurance », puis, en 1910, avec une thèse complémentaire intitulée  « Nulla poena sine lege ». Il commença sa carrière comme Chargé de cours à la Faculté d’Alger en 1911, avant d’être Agrégé des Facultés de Droit, section Droit privé et Droit criminel, le 3 décembre 1912 (reçu 2ème), puis nommé agrégé à Rennes en 1912. 

     

    Pendant la Première Guerre mondiale, alors même qu’il n’avait pas fait son service militaire, il s’engagea le 1er décembre 1914 et combattit comme lieutenant au sein du 7ème régiment d’artillerie. Plusieurs fois Cité pour sa bravoure (en avril 1916, juin et juillet 1918), il fut gravement blessé au genou, le 19 juillet 1918. Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918 avec palme, et déclaré Grand mutilé de guerre, il  reçut la Légion d’honneur en 1918.

     

    Au sortir de la Grande guerre, Léon Julliot de la Morandière reprit sa carrière universitaire, le 1er novembre1919, en qualité de professeur de Droit à Strasbourg redevenue française, et, le 1er janvier 1923, à Caen, avant d’être nommé à la Faculté de Droit de Paris. D’abord comme chargé de cours le 25 septembre 1923, puis agrégé le 1er novembre1924, professeur de Droit civil le 1er avril 1925, et professeur titulaire de Législation comparée en 1927. Il fut encore Secrétaire de la Commission chargée, de 1919 à 1923, de préparer l’introduction du Code civil français en Alsace-Lorraine, et, de 1944 à 1955, directeur de l’Institut de Droit comparé de l’Université de Paris (aujourd’hui Centre français de Droit comparé).

     

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Léon Julliot de la Morandière entra dans la Résistance, sous le pseudonyme de Lamomo, dans le réseau Combat. À la Libération, il fut élu, le 1er décembre 1944, Doyen de la Faculté de Droit de Paris, et renouvelé à cette charge en 1946, en 1949 et en 1952. Il prit sa retraite de l’Université en 1955.

     

    On notera que le Doyen Léon Julliot de la Morandière fut encore membre du Comité juridique auprès du Gouvernement provisoire de la République de 1944 à 1946 ; Conseiller d’État en service extraordinaire à partir de 1946 ; membre du Conseil Constitutionnel de 1946 à 1958. Il fut également élu à l’Académie des sciences morales et politiques en 1946, et président de celle-ci en 1955, année au cours de laquelle il fut fait Grand Officier de la Légion d’honneur.

     

    À très bientôt pour le chapitre LVI (ou 56). L'affaire Georges Scelle (1925)


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    Bonne et heureuse année 2020


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     Noël dans le journal Le Rire (années1900)

                          1 Le Petit Noël

                             - T’as rien eu ?...

                             -  Si, un petit frère.

                         (Le Rire, 29 décembre 1905. Dessin de Poulbot)

     

     

       Le Journal satirique hebdomadaire illustré Le Rire, publié entre 1894 et 1924, et aujourd'hui en accès libre sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France, offre des dessins des fêtes de Noël. En voici quelques uns. Leur humour est évidemment adapté aux modes de vie et de pensées de la belle Epoque.

     

        Ce premier dessin est de Francisque Poulbot, qui était né, le 6 février 1879, dans la ville de l’Université actuelle de Saint-Denis, de parents instituteurs. Il est devenu célèbre grâce à ses dessins des gamins de Paris, devenus nos p’tits « poulbots. »

     

     

     

     Noël dans le journal Le Rire (années1900)

                         2 La joie des enfants

                        - Mon parrain m’a donné pour mes étrennes une cuillère avec mon       nom écrit sur le manche.

                        - Moi aussi, mon parrain m’a donné pour mes étrennes, une cuillère en argent : et, sur le manche, il y a écrit : « Buffet de la gare. » 

    (Le Rire, 4 janvier 1908. Dessin de Carlègle)

     

     

     

     Noël dans le journal Le Rire (années1900)

                         3 Bon Petit Cœur

     - Je voudrais avoir pour le Jour de l’An un sac de bonbons gros comme ça, et j’inviterais les gosses du troisième à venir me les voir manger !

     (Le Rire, 31 décembre 1910. Dessin de J. Ray)

     

     

     

     Noël dans le journal Le Rire (années1900)

                         4 Noël des Petites Fripouilles

                  - Pour les petites fripouilles, Noël ne descend pas… : il monte !

                   (Le Rire, 23 décembre 1905. Dessin de Haye)


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    Noël à l’extrait de viande Liebig (chromos 1890-1910)

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    Noël en Chromos anciennes

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