•  

     

     

    Saint-Louis rend la justice sous son chêne (gravure d’un auteur non identifiable, extraite du livre d’Antoine Caillot* « Vie de Saint Louis, roi de France, à l'usage de la jeunesse ». Paris. A. Jourdan. 1822, 1826).

    1 Saint-Louis rend la justice sous son chêne (gravure d’un auteur non identifiable, extraite du livre d’Antoine Caillot* « Vie de Saint Louis, roi de France, à l'usage de la jeunesse ». Paris. A. Jourdan. 1822, 1826).

     

    *Antoine Caillot [né en 1759, mort après 1838], après avoir été ordonné prêtre, fut arrêté sous la Terreur en 1794. Il échappa à la mort, dit-on, par une confusion de nom. Maître-ès-arts, il abandonna la vie religieuse et devint professeur et libraire. Il fut à l’origine de plusieurs livres pour la jeunesse, dans lesquels il réunissait des textes historiques, moraux ou religieux de divers auteurs. Il publia également des pamphlets sous les pseudonymes de Gaspard l’Avisé et Abbé petit-maître (il était franc-maçon). 

     

         Chers visiteurs de tous âges, je vous ai présenté, dans les cinq précédentes pages, la célèbre scène, imaginaire ou réelle, de Saint-Louis rendant la justice sous un chêne du parc du château royal de Vincennes, tantôt en œuvres dîtes artistiques (peintures, sculptures, vitraux), tantôt en dessins publicitaires ou didactiques pour enfants, tirés en chromolithographie (chromos). Voici, pour terminer cette série, la même scène représentée, cette fois, par des dessinateurs, parfois anonymes, reproduite en gravures et autres procédés d’impression, à destination d’écoliers (à l’exception du dernier réservé aux grandes personnes en quête de bonnes blagues : n° 15). 

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice sous un chêne. Gravure ancienne

    2 Saint-Louis rend la justice sous son chêne (gravure ancienne. Auteur et source non identifiables). 

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice sous son chêne (dessin de Jacques Onfroy de Bréville, dit Job [1858-1931], extrait de l’ouvrage de Jacques Bainville, Petite histoire de France. 1928

    3 Saint-Louis rendant la justice sous son chêne (dessin de Jacques Onfroy de Bréville, dit Job [1858-1931], extrait de l’ouvrage de Jacques Bainville, Petite histoire de France*, édité, en  1928, par Alfred Mame et fils. Dans ce livre, les dessins de Job sont en noir et blanc).

     

       * Cette Petite histoire de France, pour écoliers, de Jacques Bainville, illustrée par Job, est librement consultable et téléchargeable gratuitement sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France, sous ce lien:

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5603678d# 

     

        En voici un extrait du chapitre XIV consacré à Saint-Louis (pages 48 et s.). On y apprend que le bon roi Saint-Louis pouvait, sous son chêne plus que séculaire, condamner à la pendaison les méchants.

     

      « Ce que Saint-Louis aimait le plus, c'était la justice. Aussi était-il juste en tout et avec tous. Mais il n'était pas faible pour cela, car la vraie justice veut aussi que les méchants soient punis. Comme il aimait la simplicité, Saint-Louis, qui résidait souvent dans son château de Vincennes, près de la forêt, avait coutume de s'asseoir sous un chêne. Là tous ceux qui avaient à se plaindre de quelqu'un venaient librement le trouver et lui raconter le tort qu'on leur avait fait. Le roi n'ordonnait pas aux plaideurs de se battre en combat singulier. Il décidait selon ce qui était le droit de chacun. Quant aux voleurs et aux assassins, il n'hésitait pas à les faire pendre ».

     

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice sous un chêne.

    4 Saint-Louis rendant la justice sous le chêne de Vincennes (dessin d’un auteur non identifiable. Planche n° 22 d’un catéchisme pour enfants intitulé « Les Saints protecteurs de la France ». Editeur-imprimeur : Imageries réunies Jarville-Nancy. Circa 1920).

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice sous un chêne.

                      5 Saint-Louis rendant la justice sous un chêne (auteur et source non identifiables).

     

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice à Vincennes (lithographie en couleurs par E. Crété d’après une illustration d’H. Grobet. Histoire de France, Paris, Emile Guérin, 1902).

    6 Saint-Louis rendant la justice à Vincennes (lithographie en couleurs par E. Crété d’après une illustration d’H. Grobet. Histoire de France, Paris, Emile Guérin, 1902).

     

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice sous un chêne.

                   7 Saint-Louis rendant la justice sous un chêne (auteur et source non identifiables).

     

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice sous un chêne.

                                      8 Saint-Louis rend la justice (auteur et source non identifiables).

     

     

     

     

    Saint-Louis rend la justice au bois de Vincennes (dessin de René Henri Giffey, né en 1884, décédé en 1965).

    9. Saint-Louis rend la justice au bois de Vincennes (dessin de René Henri Giffey, né en 1884, décédé en 1965).

     

     

     

    Saint-Louis rend la justice (Affiche scolaire de la série des Tableaux d’histoire pour le cours élémentaire, de chez Sudel. Circa 1960).

    10 Saint-Louis rend la justice (Affiche scolaire de la série des Tableaux d’histoire pour le cours élémentaire, de chez Sudel. Circa 1960).

     

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice sous un chêne (illustration datée 1956).

                                 11 Saint-Louis rendant la justice sous un chêne (illustration datée 1956).

     

     

     

     

    Saint-Louis rendant la justice sous un chêne (Editeur : librairie Delagrave, circa 1910

    12 Saint-Louis rendant la justice sous un chêne (Editeur : librairie Delagrave, circa 1910. Il est possible que l’auteur du dessin soit Jérôme Doucet qui collabora souvent avec Delagrave pour des publications éducatives et récréatives).  

     

     

     

    Saint-Louis rend la justice sous son chêne (Chromo Reinette Duval)

    13 Saint-Louis rend la justice sous son chêne (Chromo Reinette Duval, une confiserie pharmaceutique fabriquée par la Coopération Pharmaceutique Française, à l’instar des Pastilles Salmon). 

     

    Une histoire de trône. « Maman ! donne-moi vite ma Reinette-Duval, je ne suis pas allé au cabinet ce matin et tu sais bien que le docteur t’a recommandé, quand je n’irai pas, de m’en donner une cuillérée à soupe pour que je n’ai plus de constipation. » (légende publicitaire des années 1900).

     

     

     

    Saint-Louis et la perception de ses frais de justice (dessin de Joseph Hémard, né en 1880, décédé en 1961. Le Sourire, 4 janvier 1912. BnF).

    14 Saint-Louis et la perception de ses frais de justice (dessin de Joseph Hémard, né en 1880, décédé en 1961. Le Sourire, 4 janvier 1912. BnF).   

     

    - Dès qu’il faisait beau temps, Saint Louis se rendait au bois de Vincennes, accompagné de son fidèle Joinville, et là, sous un chêne séculaire, rendait la justice, condamnant et absolvant, mais n’oubliant pas de faire payer les frais de justice par avance. 


  •  

     

    Escholier, étudiant en droit (chromo Colibri – C’est meilleur, Biscuits-Biscottes-Pons [Charente Maritime], n° 79 de la série La France à travers les âges)

    1 Escholier, étudiant en droit (chromo Colibri – C’est meilleur, Biscuits-Biscottes-Pons [Charente Maritime], n° 79 de la série La France à travers les âges).

     

     

     

    L’escholier, revue de l’Association générale des Etudiants de Bordeaux. 1892

    2 L’escholier, revue de l’Association générale des Etudiants de Bordeaux. 1892 (source : Gallica-Bibliothèque nationale de France : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k993308s).

     

      Dans ce numéro de la revue publiée, le 16 janvier 1892, par l’Association Générale des Étudiants de Bordeaux, à l’occasion de leur bal annuel, entièrement rédigé et illustré par des étudiants, sous la direction de MM. Henry Bazin et Gabriel Desbats, étudiants en droit, on découvre un Conte intitulé « Le rêve de l’Escholier* », dont l’auteur est un certain Saint-Bris, lui-même étudiant en droit.

     

    * Au Moyen-Âge, le mot escolier, issu d'escoler, emprunté au bas latin scholaris, " école ", était donné aux étudiants qui fréquentaient les universités. Quant au mot Escholier, enrichi de la lettre h, d'anciens dictionnaires des métiers le mentionnent pour désigner un étudiant en droit et en théologie en particulier. 

     

     

     

    Le rêve de l'Escholier, étudiant en droit (Saint-Brice. 1892)

    3

     

     

    Le rêve de l'Escholier, étudiant en droit (Saint-Brice. 1892)

    4

     

     

    Le rêve de l'Escholier, étudiant en droit (Saint-Brice. 1892)

    5


  •  

     

     

    Jeune femme avec un stéréoscope (photographie non stéréoscopique prise à la fin du XIXème siècle)

    1. Jeune femme avec un stéréoscope (photographie non stéréoscopique prise à la fin du XIXème siècle).

     

     

      Lettre au Père Noël de bout'chou. « Cher Père Noël, je m’appelle Théo. Ça commence avec un « T » comme Très gentil. Je suis très Sage sauf un p’tit peu de Sottises mais pas plus de Sent par jour (on peut pas toujours mettre l'S au bout droit, alors pour pas m'tromper je le mets au bout gauche). Je t’aime beaucoup et j’aime beaucoup plus tes cadeaux. Est-ce que tu peux m’en donner quelques uns, en évitant, s’il te plaît, les bouquins comme les codes de lois ou les missels, à l’exception des mangas. En attendant, je te fais plein de gros bisous. Théo, le plus dévoué de tes jeunes fans ». 

     

     Mes chers visiteurs, en ce jour de Noël réservé aux enfants, je vous fais grâce d’images dédiées à nos anciennes Facultés de droit qui n’intéressent que leurs mamies et papis. Je vous offre, à la place, des photographies de cette fête, prises avec des stéréoscopes entre les années 1870 et 1900. Ces clichés argentiques sont souvent bien plus beaux que ceux issus d’appareils photos numériques qui les ont aujourd’hui détrônés. 

     

     

     

    La célèbre petite jumelle stéréoscopique Gallus

                             2. La célèbre petite jumelle stéréoscopique Gallus. 

     

      La stéréoscopie, créée en 1832 par l'Anglais Charles Wheatstone, est un procédé de restitution de la vision en relief au moyen de deux capteurs optiques prenant une scène identique à partir de deux points de vue légèrement distants. La technique en est bien expliquée sur de nombreux sites Internet avec des illustrations.

     

      Les plus savants d’entre vous peuvent même se farcir, en libre accès gratuit, sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France, le livre d’Ernest Coustet, de près de 230 pages et 105 gravures, édité en 1925 : « La photographie stéréoscopique en noir et en couleur » :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k320092x

     

     

    Quant aux autres, je les invite à rêvasser sous ces quelques images de Noël, prises en France, dans les trente premières années de la Troisième République (de septembre 1870 à juillet 1940), et, en Angleterre, sous l’ère Victorienne (de 1837 à 1901), avec des stéréoscopes (les deux images sont toujours très légèrement dissemblables).

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    3.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    4.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    5.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    6.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    7.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    8.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    9.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    10.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    11.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    12.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    13.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    14.

     

     

     

     

    Noël en photographies stéréoscopiques

    15. 

     


  •  

     

     

    Les Gosses vous souhaitent une bonne et heureuse année 2023

    « Ben nous v’là ! On vous souhaite l’année 1923, non scusez, 2023, bonne et heureuse avec tous nos plus affectueux bisous » (carte postale ancienne illustrée, signée Little Pitche, d’une série intitulée Les Gosses, datée 1923).


  •  

     

    L’inégalité capillaire des écoliers et des étudiants

            - C’est pas juste ! J’suis dernier en classe à cause de mes cheveux roux !

                     Jules Renard, dans le numéro du 20 octobre 1895 du Gil Blas illustré.

     

       Chers visiteurs, je viens de dénicher dans le bazar d’Internet, ce compte rendu, daté de l’an 1904, paru dans le quotidien Gil-Blas, d’une étude d’un éminent Professeur de l’Université de Lille, concernant les relations existantes entre la couleur des cheveux des élèves et leurs résultats. Elle permet de mieux comprendre pourquoi le p’tit Poil de Carotte du roman autobiographique de Jules Renard, publié en 1894,  précédemment présenté dans le Gil Blas du 20 octobre 1895,  était un cancre au fond de la classe, délaissé par ses profs’.

     

    Article de presse de 1904 :

    « Curiosités. Le Gil Blas (quotidien paru de 1879 à 1940) raconte qu’un professeur de l’Université de Lille a eu l’idée d’étudier les relations existantes entre la couleur des cheveux des élèves et les notes obtenus par eux :

    Pour la récitation, les   garçons à cheveux satins tiennent la tête. En revanche, ce sont les fillettes blondes qui savent le mieux leurs leçons.

    Pour le calcul, même avantage pour les petits garçons et les gracieuses blondines.

    Pour le style, triomphe des brunes.

    Les roux et les rousses tiennent la queue en tout.

    Pourtant les rousses, pour la conduite, sont mieux notées que les brunes, et pour la récitation elles distancent les… châtaines.

    D’une manière générale, chez les garçons, les bruns ont les meilleures notes.

     La palme, en somme, semble rester aux nuances intermédiaires… In medio virtus (de la maxime latine In medio stat virtus : Juste milieu, la vertu est éloignée des extrêmes, la vertu se tient au milieu)».





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique