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    Consultation juridique : du conseil au baiser

               1  Consultation juridique enfantine : le conseil

     

     

     

     

     

    Consultation juridique : du conseil au baiser

                2  Consultation juridique enfantine : le baiser

     

     

              Mon avocat, il était plein d’codes que j’ai jamais très bien compris *

     

    J'sais pas son nom, je n'sais rien d'lui.
    Il m'a aimée toute la nuit,
    Mon avocat !
    Et me laissant à mon destin,
    Il est parti dans le matin
    Plein de lumière !
    Il était minc', il était beau,
    Il sentait bon le sable chaud,
    Mon avocat !
    Y avait du soleil sur son front
    Qui mettait dans ses cheveux blonds
    De la lumière !

     

    *sur des paroles « détournées » de Raymond Asso, chantées par Marie Dubas, Edith Piaff et Serge Gainsbourg. 


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    « L’argent tremble quand il est à la porte d’un advocat. »

     

     

    Pour illustrer ce proverbe du Moyen Âge qui reprochait à l’avocat (advocat, au Moyen Âge) de réclamer des notes de frais ou d’honoraires trop importantes, voici une série enfantine de cartes postales de l’année 1910, intitulée : « La négociation des honoraires de l’avocat », d’Armand Noyer, qui a fait la joie des cartophiles de la Belle Epoque.

     

     

    Armand Noyer (A. N. ou A. Noyer ou ADA), était l’un des plus célèbres éditeurs de cartes postales et de photographies stéréoscopiques de la Belle Epoque, établi à Paris, 37 boulevard de Strasbourg.

     

     

     

     

     La négociation des honoraires de l’avocat

    1               -   Qu’avez-vous mon enfant ?

                                -   Mon voisin, il m’a appelée chipie !

     

     

     

     

     La négociation des honoraires de l’avocat

    2              -   Mais c’est très mal !

    -     Nous plaiderons !...

     

     

     

     

     

     La négociation des honoraires de l’avocat

    3              -   Avez- vous de l’argent ?

    -    Je n’avions point grand’ chose…

     

     

     

     

     La négociation des honoraires de l’avocat

    4              -   Mais ce n’est pas suffisant !!!

     

     

     

     

     

     La négociation des honoraires de l’avocat

    5              -   Et avec cà, çà fait-y vot’ compte ?...      


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    La sortie de la Faculté de Droit de Paris, place du Panthéon, vers 1840.

      1. La sortie de la Faculté de Droit de Paris, place du Panthéon, vers 1840.

     

           Déjà, sous la monarchie de juillet (1830-1848), nos étudiants et leurs parents s’interrogeaient sur la valeur des diverses Facultés de Droit de France. Beaucoup de provinciaux de la bourgeoisie aisée allaient ainsi " faire leur Droit " à Paris car sa Faculté de la place du Panthéon avait la meilleure réputation. Près de deux siècles plus tard, autrement dit aujourd’hui, nos étudiants et leurs parents s’interrogent toujours sur la valeur des diverses Facultés de Droit de France, bien plus nombreuses (près d’une centaine !). Seulement, les outils ont changé. Il leur suffit de mettre les mots « Meilleures Facultés de Droit », « Classement des Facultés de Droit », voire « Le top des Facultés de Droit », dans le moteur de recherches de leur ordinateur pour obtenir aussitôt une multitude de classements aussi peu crédibles que celui académique des Universités mondiales (ARWA), plus connu sous le nom Classement de Shangaï (en chinois:上海):  Classement Shangai des Universités de 2019

     

     

     

     

    Licenciés et Docteurs en Droit des Facultés de Droit de 1839-40 à 1843-44

    2. Licenciés et Docteurs en Droit des Facultés de Droit de 1839-40 à 1843-44 (document ministériel, reproduit dans Le Magasin Pittoresque, de l’année 1849, publié sous la direction de M. Edouard Charton, page 350. Source : gallica.bnf.fr.).

     

    Dans la mesure où ce blog se limite au Droit en Images et Cartes Postales Anciennes (ICPA), je me contenterai de vous communiquer les données issues d’un document ministériel soumis à la Commission des Hautes Études de Droit (elle a existé!) concernant les Facultés de Droit de France (au modeste nombre de neuf à l’époque) pour la période quinquennale 1839-40 à 1843-44. Elles mettent en évidence le nombre des étudiants de chacune de ces Facultés de Droit, le nombre de thèses soutenues tant pour la licence que pour le doctorat (aujourd’hui, les thèses de licence n’existent plus), et le chiffre des admissions à chacun de ces grades.

     

          Il ressort de ces chiffres que la Faculté de Droit de Paris, sur 100 candidats à la licence, en a refusé 12, et que, sur le même nombre de candidats au doctorat, elle en a refusé 17. En revanche, dans le huit Facultés de Droit de provinces, la proportion des refus, pour chacun de ces grades, n’a été que de 3 sur 100. Plus encore, dans six Facultés, tous les candidats ont été admis.

     

        Partant de là, je vous laisse établir votre « Top des Facultés de Droit » de cette époque !

     

       Post-scriptum : Bientôt, je publierai (je crois qu'il faut dire posterai en jargon informatique!) la suite de « mon » histoire de la Faculté de Droit de Paris en images et cartes postales anciennes que j’avais suspendue pendant les vacances d’été au profit de 45 chapitres consacrés aux notaires (chapitre XLVIII ou 38, " Émile Accolas, Doyen virtuel de la Faculté de Droit sous la Commune).


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    Le roi Albert Ier alpiniste

                                    1 Sur les traces du roi Albert Ier, alpiniste.

     

    Jean de La Bruyère écrivait : « C'est un métier que de faire un livre, comme de faire une pendule ». Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que : « C'est un métier que de faire de la communication, comme de faire de l’escalade ».

     

     

     

     

     

    Donald, alpiniste

                                          2  Sur les traces de Donald, alpiniste

     

    Car, en effet, un ancien ministre, actuellement député, nous a offert, le 20 août dernier, sur son compte Twitter, une photographie de ses vacances à la montagne, en train d’escalader, sans échelles ni escabeaux, l’aiguille d’Argentière, photographie aussitôt reprise par nombre de journaux.

     

    Sans doute, les étudiants-sans-le-sous qui n’avaient pu se payer des vacances méritaient-il mieux que cette nouvelle d’un homme politique pouvant se payer une escalade estivale avec son guide de haute montagne attitré. Après les nouvelle estivales relatives, d'une part aux menus avec homard de repas informels de travail d’un ex président de cette même Assemblée nationale intégralement remboursés, d'autre part au double remboursement de ces mêmes frais de repas informels par un autre député, cela ne pouvait que couper l’appétit de ceux qui n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent.

     

     

     

     

    Exploit d’escalade d’un ancien étudiant en Droit de Paris II

                                                      3 " La Hutte " année 1930 

     

     

    « Youkaïdi, Youkaïda, Youkaïdi, aïdi, aïda ». Mais le plus embarrassant c’est que beaucoup de jeannettes, guides, louveteaux, scouts et autres éclaireurs, adeptes des ascensions à la montagne, se sont aussitôt inquiétés des risques de chute que pouvait encourir cet alpiniste, certes de grand talent, mais quand même de l’âge de leurs papys (né en 1956), et diplômé, dans les années seventies, donc au siècle dernier, d’une licence en Droit de l’Université Paris II (Panthéon-Assas), sans spécialité sportive.

     

     

     

     

    La vie scoute, de Maurice Besson

                                           4 La vie scoute, de Maurice Besson

     

     

    Mais qu’ils se rassurent, il existe des techniques imparables pour éviter, dans certaines positions d’escalade, les risques de chute.

     

     

     

     

     

    Exploit d’escalade d’un ancien étudiant en Droit de Paris II

    5 Les scouts du Camp Granada en escalade (image extraite d’une ancienne vidéo).

     

    Parmi celles-ci, la technique dite du relevé qui consiste à se remettre debout, sur ses pieds, dans sa position naturelle. Elle nous est présentée par trois jeunes scouts du camp Granada entre les 17ème et 23ème secondes de cette ancienne vidéo, de nouveau disponible sur Youtube sous ce lien :

    https://www.youtube.com/watch?v=9M7i6Iu-big 

     

     

     

     

     

     

    Bécassine, alpiniste

                                       6 Sur les traces de Bécassine, alpiniste

     

     

    Toujours est-il que cette technique est étrangère à la position réelle de notre homme politique d’escalade, certifiée par son guide personnel de haute montagne, l'office de haute montagne et des experts nationaux et internationaux en photographie de hautes montagnes.

     

     

     

     

    Exploit d’escalade d’un ancien étudiant en Droit de Paris II

    7 Le scout est maître de lui, il sourit et chante dans les difficultés (dessin de T. Hauriou).

     

     

    Fort heureusement, notre homme politique, injustement mis en cause, a su garder le sourire et répondre non sans humour :

     

    « L’avalanche (phénomène dangereux en montagne...) de commentaires suscités par la publication d’une photo de montagne m’oblige à dire, au risque de décevoir, que cette image est vraie et sans retouche, le sens de la photo est le bon, mais le bon sens est une valeur rare…»  

     

     

     

     

    À la montagne (La vie scoute, de Maurice Besson, carte postale n° 10)

             8 À la montagne (La vie scoute, de Maurice Besson, carte postale n° 10) 


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    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

                                    1 Nouveau menu de rentrée des Resto’U

     

         Chers visiteurs, les grandes chaines d’information nous ont abreuvés, une partie de l’été  2019, de cancans sur les frais de bouches de nos hommes politiques lors de leurs repas de travail informels, selon les termes de l’un d’entre eux, « afin de rester connecter à la vraie vie ». Ces propos étaient complétés de commentaires puérils d’éminents spécialistes auto-intitulés politologues, déontologues,  homarologues  ou science-potologues, le plus souvent eux-mêmes assidus à ces repas informels pour s’alimenter en… ragots.  

     

         Aujourd’hui, je demande aux divers Crous (centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) qui gèrent les Resto’U (du latin restauratorem; en vieux français : restaurant universitaire), de nos jeunes étudiants sans le sous, de mettre au menu de cette rentrée universitaire du homard de Bretagne, sans pour autant augmenter le prix du ticket usager (3,25 €).

     

     

     

    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

                 2 Buvard pour escholier du Droit faisant la queue au Resto’U

     

          Pour y parvenir, il suffit aux Crous de solliciter les députés et sénateurs de leur ressort respectif afin qu’ils fassent une donation ad hoc dite de frais de bouche estudiantine (FBE). Ces parlementaires pourront en prélever le montant sur leurs frais de mandat et le déduire de leur IR.

     

     

     

    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

    3 Le homard de Bretagne, bien que plus cher, est toujours préférable à celui, américain ou canadien, des dîners de travail informels de la présidence de l’Assemblée nationale.

     

         Pour les inciter à contribuer au nouveau menu estudiantin de rentrée, les Crous pourraient promettre d’afficher le nom des généreux donateurs à l’entrée des Resto’U à l’approche des élections.

     

     

     

     

    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

                         4 Vendeuse de homards de Bretagne tout juste pêchés

     

        Plus encore, en remerciement, les Crous pourraient les convier à des repas de travail informels avec nos jeunes étudiants, « afin de rester connecter à la vraie vie », au tarif non usager (7,48€).

     

     

     

    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

                                                 5. Cuisinier de Resto’U

     

          Mais surtout que nos hommes et femmes politiques qui n’ont par essence et nature aucune vue de récompenses se rassurent, ils pourront quand même déduire ce montant de 7,48€ de leurs frais de mandat puis de leur IR !

     

     

     

     

    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

                                                    6. Sur ses lauriers

     

     Mise à Jour sans fin… La presse a révélé, en septembre 2019, une enquête de la Chambre régionale de la Cour des comptes selon laquelle des députés se feraient rembourser deux fois leurs « notes de frais annuels » incluant des repas particulièrement copieux (coupes de champagne, huîtres, « king crabe », Saint-Jacques, homard…). Ces étourdis adressent à l’Assemblée nationale leurs notes de frais de restaurant, et le « doublon » de ces mêmes notes à la société d’économie mixte locale d’aménagement qu’ils président en tant que maire (sauf erreur de ma part, l’objet des discussions studieuses et la qualité des heureux convives amateurs d’homards n’ont pas à être justifiés).

     

          Encore des députés-maires qu’il faudra consoler, si jamais ils perdent leur siège à l’Assemblée nationale, en les élevant à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur (mot synonyme de Talent, dans le sens d’Habileté), et en leur offrant un siège quasi éternel au Sénat, au Conseil constitutionnel ou au Parlement européen !

     

     

     

     

    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

                                                      7. Ah ! la sale bête !

     

     

     

     

    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

                 8. Préparation du homard de Bretagne en cuisines universitaires

     

     

     

     

    Du homard de Bretagne au Resto’U pour 3,25 €.

                9. Pitié, moi aussi, je veux « rester connecter à la vraie vie »